AUTO - Mazda 5

En quête de notoriété

Publié le 01/02/2011
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Crédit photo : HILDEBRANDT/LORENZ

S’IL ÉTAIT badgé Renault, Peugeot ou Citroën, le monospace Mazda 5 ferait exploser les compteurs de l’Audimat. Confronté à une forte concurrence européenne, il a hélas du mal à se faire une place au soleil. Une situation paradoxale. Car toutes les enquêtes qualité le démontrent, Mazda flirte avec l’excellence.

À la veille de fêter le 20e anniversaire de sa victoire au Mans, Mazda dépoussière son monospace, né en 2005. Dans les faits, cette opération se traduit par un gain de 9 cm en longueur et une perte de 5 cm en hauteur. D’où un style plus fluide.

Fidèle à son éthique, Mazda ne lésine pas sur les moyens en termes de sécurité et d’équipements. Contrôle de la trajectoire, antipatinage, ABS, répartiteur de freinage, signalisation d’arrêt d’urgence, Airbags frontaux, latéraux et rideaux jusqu’à la troisième rangée de sièges, climatisation manuelle, système audio MP3, portes coulissantes arrière, figurent au menu du modèle de base (Harmonie). En définition Dynamique (haut de gamme), s’ajoutent les jantes alliage 17 pouces, le GPS TomTom et les portes arrière coulissantes électriques.

Mais, outre le confort et l’espace, l’atout majeur du Mazda 5, c’est son système Karakuri, lequel permet de composer un véhicule à la carte. Passer de 2, à 5 ou 7 places est un jeu d’enfant. Les sièges de la troisième rangée sont en effet encastrables dans le plancher, rigoureusement plat une fois qu’ils sont repliés. Grâce aux deux portes arrière coulissantes et au vaste hayon à ouverture manuelle, l’accès au coffre et à l’habitacle s’effectue sans contorsions.

Pour la motorisation Diesel (l’essence est anecdotique en France), Mazda fait appel à ses partenaires favoris PSA et Ford. L’abaissement de la cylindrée à 1,6 l au lieu de 2 l aboutit à une diminution des consommations et des rejets de C02, respectivement de 1 l et 21 g, sans sacrifier la puissance (+ 5 ch) ;

115 ch, c’est juste la « dose » suffisante à pleine charge. Mais le couple généreux (270 Nm), disponible dès 1 750 tours, atténue le déficit de puissance présumé. Dans l’immédiat, le Mazda 5 ne dispose pas de boîte auto ni du stop and start. Avec la commercialisation en 2012 d’une nouvelle génération de moteurs 100 % Mazda, baptisée Sky, le vide sera comblé.

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8897