Golf VII A5 Sportback

Encore plus Golf !

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Publié le 13/04/2017
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Auto-Golf VII

Auto-Golf VII
Crédit photo : VOLKSWAGEN

Souvent copiée, parfois égalée, jamais vraiment dépassée. Depuis plus de 40 ans, la Golf entretient une relation privilégiée avec son public, au point d’être aujourd’hui considérée comme une icône. Un succès qui tient autant à son nom universellement connu qu’à son style intemporel et aux innovations qu’elle distille régulièrement.

Asticotée par ses dauphines (308, Astra et Mégane), la Golf reprend l’initiative. Il n’y avait pas le feu au lac. Mais en amour comme en automobile, un peu de piment permet souvent d’entretenir la flamme.

La Golf 7 bis (la huitième génération est annoncée pour 2020) mise sur cinq piliers. Les styles extérieur et intérieur, les systèmes de sécurité et d’assistance, le numérique et, en prime, une motorisation essence inédite 150 ch à déconnexion variable des cylindres, prochainement complétée par une version 130 ch Blue Motion pourvue d’une coupure du moteur lorsque le conducteur lève le pied.

Plutôt que de modifier profondément la silhouette de sa Golf, Volkswagen a porté ses efforts sur l’intérieur. La planche de bord, agrémentée d’une vaste console centrale et d’un écran multifonctions, fait la part belle au numérique (pour les versions haut de gamme) et à la commande gestuelle, inaugurée sur les BMW Séries 7 et 5. Un simple geste suffit pour changer de station de radio. Magique.

Globalement, cette mise à niveau préfigure la voiture autonome. Celle qui, en théorie, fera du conducteur un convive passif immunisé contre les accidents.

Requinquée par le 1,5 l TSI 4 cylindres 150 ch, boîte mécanique 6 ou DSG 7, la Golf – on n’ose dire la nouvelle Golf – ne manque en tout cas ni de punch, ni de souplesse, et encore moins de prestance. Silencieux, réactif, peu gourmand (il est annoncé à 4,9 l), équipé de la déconnexion variable des cylindres (COD chez Audi), le moteur fait bon ménage avec le châssis, toujours aussi précis. Le résultat est sans surprise mais au bout du compte convaincant.

 

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin: 9572