Ipad : c’est une ardoise.
Après les bogues (bugs), appliquettes (applets), manches à balai (joystick), filoutage (phishing), intruse (pop-up) ou arrosage (spamming), nous voici donc dépositaires d’un nom français pour l’iPad : ardoise, ou, au pire, tablette tactile, que l’on peut simplifier en tablette. La Commission de terminologie a tranché et nous ramène au vieux temps des gribouillis à la craie en maternelle.
Musées : visites virtuelles
Si le procédé des balades virtuelles de musée n’est pas une nouveauté, il fallait bien l’entregent de Google pour convaincre 17 grands musées de 9 pays (pour l’instant) de laisser sillonner ses galeries et ses salles, non par des Google Cars, mais par les portiques à roulettes de Google Art Project (www.googleartproject.com). Il en résulte une « exposition » de 1 061 œuvres d’art numérisées, librement accessibles et que l’on peut admirer avec une définition d’image impressionnante. Dans chaque musée, en effet, une œuvre par musée a bénéficié d’une prise de vue très haute résolution, ce qui permet de compter chaque craquelure et coup de pinceau. On peut ainsi admirer le portrait de Marie-Antoinette entourée de ses bambins, peint par Elizabeth Vigée-Lebrun, qui trône au château de Versailles, le seul musée français qui a accepté, pour l’instant, de jouer le jeu.
Aéroports : hologrammes humanoïdes
Ils s’appellent Holly et Graham et ils officient dans les aéroports de Manchester et de Luton, à Londres. Ce sont deux agents d’accueil holographiques installés dans la zone de contrôles de sécurité et qui montrent par exemple aux passagers comment déposer leurs bouteilles et autres liquides ou comment sortir leurs ordinateurs portables. Bien que disponibles 24 heures sur 24, ces employés virtuels n’ont pour l’instant qu’un CDD : pour durer et avoir d’autres compagnons de travail, il leur faut prouver qu’ils sont plus efficaces que les simples affiches.
2 milliards d’internautes
Selon les derniers chiffres de l’UIT (Union internationale des télécommunications), nous sommes 28,76 % de Terriens, soit plus de 2 milliards (sur 6,95 milliards au total), à être connectés, alors que nous n’étions que 400 millions il y a dix ans. Ce n’est pas tout : nous sommes plus de 5 milliards à communiquer à l’aide d’un téléphone mobile… contre 1 milliard seulement en 2010.
Nintendo 3DS : coup d’envoi et mises en garde.
Comme prévu, tout le stock de 3DS a été dévalisé dès sa sortie au Japon. La France disposera de la nouvelle console de Nintendo le 25 mars, pour un prix d’environ 250 euros. On sait que, sous son design en poudrier et avec ses deux écrans, dont un tactile, elle apporte trois innovations : la 3D sans lunettes, la réalité augmentée et la connexion Wi-Fi permanente. Ce n’est pas rien. Une réalité radieuse pour le constructeur japonais, cependant ternie par ses mises en garde : non seulement l’usage de la 3DS est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans, mais il est recommandé aux gamers de faire des pauses toutes les 30 minutes, si la 3D est activée. Et les jeux (une trentaine à ce jour) seront plutôt onéreux : entre 50 et 60 euros. À suivre.
Livre numérique : un prix unique controversé.
Afin de protéger la concurrence entre les plateformes physiques et numériques, l’Assemblée nationale s’est finalement déclarée en faveur d’un prix unique pour le livre numérique. Son taux de TVA devrait donc passer à 5,5 % dès le 1er janvier 2012. Le problème réside dans l’article 3 du texte, prévoyant que « le prix de vente s’impose aux personnes établies en France, proposant des offres de livres numériques aux acheteurs situés en France », ce qui exclut Amazon, Apple ou Google. D’où l’inquiétude des éditeurs et diffuseurs français. Rien n’est joué cependant, puisque le texte doit encore passer en Commission paritaire mixte (députés + sénateurs, qui, eux, en octobre 2010, avaient imposé ce prix unique à toutes les plate-formes).
L’ordinateur plus fort que l’homme
Les performances de la machine poussent l’homme à la rendre encore plus performante : on l’a vu en matière de jeu d’échecs, où un superordinateur conçu par IBM a battu Gary Kasparov en 1997 alors qu’un PC animé par un « vulgaire » logiciel du commerce, Deep Fritz, a damé le pion en 2006 à cet autre champion du monde que fut Vladimir Kramnik. Aujourd’hui, le dénommé Watson (15 téraoctets de mémoire vive, 2 880 processeurs Power 7 travaillant en parallèle et répartis sur 90 serveurs fonctionnant en réseau, auxquels s’ajoute une panoplie de boîtiers en rack pour les servitudes et un ensemble de logiciels d’analyse sémantique) a vaincu les deux plus brillants compétiteurs du jeu Jeopardy, l’équivalent de notre « Questions pour un champion ». Il s’agissait de questions de culture générale posées par un animateur en langage naturel et tapées sur un clavier. Elles étaient alors analysées par une kyrielle d’algorithmes, qui en extrayaient le sens et les mots-clés. Watson n’avait pas plus accès à Internet que ses challengers mais il disposait d’une antisèche équivalente à 200 millions de pages !
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