RAY CHARLES (1930-2004) fera encore longtemps l’actualité discographique, surtout à travers des rééditions, souvent augmentées de prises inédites. La publication au beau milieu de l’été de « Ray Charles - Live in Concert » (Concord/Universal) fait partie de ces joyaux qui nous rappellent à quel point le pianiste/organiste et chanteur était aussi un véritable jazzman.
Los Angeles (Californie), Shrine Civic Auditorium, 20 septembre 1964. « The Genius », qui collectionne les récompenses (Grammy Awards) pour ses tubes du moment (« Georgia On My Mind », « Hit The Road Jack ») est sur scène avec ses Raelets et à la tête d’un formidable big band dans lequel officient plusieurs pointures du jazz, telles Phil Guilbeau (trompette), Hank Crawford (alto saxe) ou David « Fathead » Newman (ténor saxe). S’ensuivront, avec tous les tubes passés en revue et 7 titres jusque-là inédits, plus de 70 minutes d’une musique dont le maître mot est le swing, rehaussé par la voix caressante, puissante et sensuelle de Brother Ray et par des soli de très haute volée et intensité. Du jazz, du blues, du gospel, du rhythm’n’blues, de la soul certes, mais surtout du Ray Charles, corps et âme.
Deux éléments qui figurent dans l’anthologie (triple CD) « Ray Charles - 1949-1960 /The Frémeaux Anthologie - Brother Ray : The Genius » (Frémeaux & Associés), conçue par le spécialiste Jean Buzelin. On y retrouve le célèbre chanteur, au visage barré d’épaisses lunettes noires, depuis ses débuts en 1949, avec déjà un titre classé au Top 30 R’n’B. Et jusqu’en 1960, quand il aimait se produire avec la crème des jazzmen de l’époque, comme, outre les fidèles Crawford et Newman, Bob Brookmeyer (trombone à pistons), Clark Terry (trompette), Paul Gonsalves (saxe-ténor) - l’un des principaux solistes du grand orchestre de Duke Ellington - Freddie Green (guitare), Eddie Jones (contrebasse) - deux piliers du big band de Count Basie - ou encore Roy Haynes (batterie) sou la direction du chef d’orchestre/arrangeur Quincy Jones. Une compilation qui rassemble tous les principaux succès du Frère Ray, alors à son apogée.
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