Mondial de l'automobile

Fiat revient dans le jeu

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Publié le 06/10/2016
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Auto-Fiat 124 Spider

Auto-Fiat 124 Spider
Crédit photo : DR

Auto-Tipo

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Auto-Fiat 500 Abarth

Auto-Fiat 500 Abarth
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Depuis 2007, la 500 monopolise le devant de la scène. Déclinée en berline, cabriolet, break L, Trekking, Family, SUV 500 X, en séries limitées, dont la Riva, la 500 a presque fait oublier qu’elle était une Fiat et que son histoire était intimement liée à celle de son ancêtre née dans les années 1950. Avec la Tipo deuxième génération, Fiat aborde un nouveau chapitre de son histoire, parfois tourmentée mais toujours passionnante.

Lancée en version trois volumes au printemps, en cinq portes cet été et maintenant en break (SW), la Tipo ne joue plus à cache-cache avec son public. Elle arbore fièrement le blason Fiat. La génération précédente, née en 1988, était une compacte pur jus. L’actuelle a pris quelques centimètres, à l’image des Golf, Astra, Mégane et 308. 

Dans sa définition trois volumes et break, la Tipo prend en quelque sorte la place laissée vacante par la Chevrolet Cruize. En configuration cinq portes (hayon), elle espère bien marcher sur les plates-bandes de la Sandero et de la Logan. Ce serait pourtant lui faire injure que de la classer dans la catégorie des low cost. Son physique avenant et son sens de l’accueil méritent davantage de considération. Il n’y a guère qu’au niveau du confort de suspension qu’elle affiche des lacunes. Conçue sur la plateforme de la 500 X, elle s’en approprie les défauts.

Allons droit au but, la Tipo est une bonne affaire. La Station Wagon constitue une alternative intelligente à la plupart des breaks disponibles sur le marché. À un prix similaire ou presque à celui d’une Logan break, nettement moins appétissante. Outre son volume de chargement (550 l) et sa banquette fractionnable 60/40, elle offre un équipement correct d’entrée de jeu : climatisation manuelle, radio, direction assistée, vitres avant électriques.

C'est une voiture bien pensée. Sans chichis. Le dessin de la planche de bord, l’ergonomie, la place dévolue aux passagers, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, font oublier certains plastiques durs d’un autre âge. Au plan dotation, la Lounge offre derechef le régulateur auto adaptatif, le freinage d’urgence, une tablette tactile couleur 7 pouces, la navigation, la caméra de recul et le limiteur de vitesse. Que demande le peuple ? Fiat souhaitait casser les codes du marché. L’objectif est atteint.

La Tipo SW break est affichée de 15 490 à 21 490 € en essence et de 17 990 à 23 990 € en diesel. Pour la 5 portes, compter de 13 990 à 19 990 € version essence et de 16 490 à 22 490 € pour le diesel. Quant à la 4 portes, les prix essence (1,4 l 95 ch uniquement) vont de 12 490 à 15 090 € et ceux du diesel de 14 990 à 18 890 €.

500 Abarth : l’impertinente

Politiquement incorrecte, sensuelle, extravertie, la 500 Abarth fait honneur à Carlo Abarth, le créateur de la marque, qui aimait « prendre l’ordinaire pour le rendre extraordinaire ». La formule colle à merveille à ce trublion à quatre roues décliné en 145, 160 et 180 ch à partir du 1,4 1 turbo. Autant dire qu’au volant ça déménage. Surtout en version 180 ch Competizione : de 0 à 100 en 6,7 secondes avec la boîte manuelle 6 (6,9 secondes avec la boîte séquentielle associée à des palettes au volant), 225 km/h (sur circuit, c’est préférable !). Faire passer une telle puissance en deux roues motrices, c’est presque un exploit. Conclusion : un temps d’adaptation s’impose.

Nonobstant un confort très ferme et un train avant qui encaisse parfois mal les inégalités de la route, la 500 Abarth est une compagne accorte. Les prix (berline ou cabriolet) vont de 18 600 à 22 100 € en 145 ch, de 22 400 à 25 900 € en 160 ch, et de 25 700 à 29 900 € pour la 180 ch Competizione.

124 Spider : retour de flamme

Conçue en partenariat avec Mazda, la 124 Spider 1,4 1 turbo est déclinée en 140 ch et en version Abarth. La seconde offre une puissance de 170 ch (couple 250 Nm). Annoncée à 232 km/h, elle couvre le 0 à 100 en 6,8 secondes avec la boîte mécanique 6. Le différentiel autobloquant mécanique est fourni de série. La 124 Abarth est également livrable en boîte automatique séquentielle sport. Au Mondial, Fiat expose deux modèles, blanc avec un capot noir et rouge.

 

 

 

Le Mondial se tient jusqu'au 16 octobre à la Porte de Versailles.

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin: 9523