CHEZ AUDI, les événements produits se succèdent à une cadence accélérée. Q3, Q5 hybride, A6, A1 Sportback, A3, le constructeur d’Ingolstadt ne connaît pas la crise. Révélée à Genève, l’A3 fait une entrée remarquée, en grillant au passage la politesse à sa cousine, la Golf VII, qui sera présentée au Mondial.
Comme il faut un début à tout, c’est la trois portes qui se lance à l’eau en premier. Dans un premier temps avec trois motorisations, 1,4 l TFSI 122 ch, 1,8 l TFSI Quattro 180 ch et 2 l TDI 150 ch. Le reste de la troupe, emmenée par le très populaire TDI 105 ch suivra dans quelques mois.
D’aucuns affirment déjà qu’entre la nouvelle et la précédente A3, c’est bonnet blanc et blanc bonnet au niveau du style. C’est à la fois vrai et faux. La face avant, les optiques, les feux arrière ont en effet évolué vers davantage d’agressivité. L’A3 continue de séduire. Ne représente-t-elle pas 20 % des ventes de la marque ? Pourquoi donc déstabiliser le client ? La révolution attendra.
L’A3 reste donc dans la lignée de sa sœur aînée en termes de dimensions. Ses flancs légèrement creusés soulignent en tout cas son caractère bien trempé. Son regard de braise, sa calandre ornée des quatre anneaux, ses larges ouïes d’aération, ses feux arrière en deux parties contribuent à sa prestance.
Performante mais aussi séductrice, elle peut être livrée avec des optiques 100 % à LED (option). Il faut bien vivre avec son temps. C’est si vrai que le frein à main traditionnel cède le pas à un frein à main automatique. Dans le même ordre d’idées, le système multimédia « MMI » intègre les fonctions Facebook et Twitter. Quant à l’écran ultraplat, il se dissimule en quelques secondes dans son logement pour mieux ressurgir en cas de besoin. Magique.
La planche de bord garde son aspect bon chic bon genre, tant dans le dessin que dans la texture. Ergonomie, finition, ajustements, Audi reste l’arbitre incontesté des élégances.
Citoyenne.
Qui dit élégance, dit maîtrise des masses. L’A3 millésime 2012 est fière d’annoncer qu’elle pèse le même poids que son aïeule lancée en 1996. Elle affiche même 80 kg de moins que le modèle précédent sur la bascule. L’emploi de l’acier trempé et de l’aluminium pour le capot, les ailes, les cadres auxiliaires et le carter moteur lui permet de jouer les jeunes filles en fleur.
Introduite sur les derniers V8 et l’A1 Sportback, la technologie « cylindre à la demande » permet en outre de désactiver deux des quatre cylindres du moteur 1,4 l TFSI 140 ch et de réduire ainsi consommations et rejets de C02. Virile, parfois trop aux yeux de certains donneurs de leçons, l’A3 s’affiche aussi comme une voiture citoyenne.
Après la version trois portes, Audi lancera la Sportback cinq portes en janvier. Le cabriolet (capote en toile) apparaîtra en 2014. Mais la surprise du chef, ce sera l’A3 quatre portes aux allures de berline-coupé, dotée de moteurs haut de gamme. Naissance annoncée en 2013.
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