APPARUE pour la première fois en 1976 avec un moteur 110 ch, la GTI est devenue au fil des ans une icône. En près de quarante ans de carrière, elle a conquis le cœur de 1,9 million de fans. Conçue sur la plateforme MQB de la Golf VII, la nouvelle version place le curseur à un niveau jamais atteint pour une compacte : 220 ch pour la GTI « basique » (10 de plus que la précédente) et 230 ch pour la déclinaison Performance, équipée d’un blocage de différentiel avant et de quatre disques tous ventilés.
La GTI ne part pas à la guerre sans biscuits. Outre la généralisation du stop/start, elle décline, de série ou en option, une multitude de systèmes d’aide et de prévention. Détecteur de fatigue, freinage multicollision, direction progressive pour faciliter les manœuvres en ville, régulateur adaptatif (programmation de la vitesse entre 30 et 160 km/h) et « front assist », chargé de l’évaluation des distances, témoignent de ce souci sécuritaire.
La GTI est une ode au plaisir. Une boule de nerfs qui, contrairement à certaines de ses rivales, ménage les vertèbres de ses occupants. Mais comme nul n’est parfait, on lui a trouvé un défaut, sa boîte DSG. Surprenant, quand on connaît l’efficacité de ce type de transmission proposé par les quatre marques du groupe Volkswagen. Ce n’est pas tant la boîte qui pose problème que son association avec le 2 l TSI 220 ch. Son défaut est qu’elle n’en fait qu’à sa tête. Le conducteur dicte ses consignes mais en bout de course, l’électronique a le dernier mot. Ce qui n’est pas le cas avec la boîte mécanique 6.
En termes de dimensions, la GTI millésime 2013 bénéficie d’un empattement supérieur de 53 mm au modèle précédent. En revanche, elle perd 27 mm en hauteur et 12 mm au niveau du porte-à-faux avant. La traque aux kilos superflus menée par les ingénieurs de Wolfsburg se traduit par un gain de 42 kg (1 351 kg contre 1 393 pour la Golf GTI VI). Ce rapport poids-puissance très favorable, ajouté à un aérodynamisme retravaillé et à un couple plus généreux, 350 Nm dès 1 500 tours minute, au lieu de 280 Nm, contribue à l’agrément de conduite.
Extérieurement, la Golf GTI se distingue des autres membres de la famille par un liseré rouge entourant la grille de calandre, des étriers de freins de même couleur, des jantes 17 pouces (pneumatiques 225/45), des feux arrière à LED et des sorties d’échappement chromées. À l’intérieur, le célèbre tissu à carreaux des sièges, agrémenté d’alcantara, demeure d’actualité, de même que le pommeau de levier de vitesses en forme de balle de… golf. La GTI sait y faire pour appâter le chaland.
En parallèle, Volkswagen lance la GTD équipée d’un 2 l TDI 184 ch. Forcément moins sulfureuse, mais tout aussi convaincante.
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