* 17 juillet
« Persona non grata », thriller de et avec Roschdy Zem : deux actionnaires minoritaires d'un groupe de BTP en difficulté (Raphaël Personnaz, Nicolas Duvauchelle) prennent une décision radicale…
« L'Œuvre sans auteur - Parties 1 et 2 », de l'Allemand Florian Henckel von Donnersmarck (« la Vie des autres ») : trois heures (en deux films) pour évoquer un peintre, inspiré de Gerhard Richter, dont la vocation naît très jeune lorsqu'il voit l'exposition sur « l'art dégénéré » de 1937, qui aura un beau-père ancien nazi et passera plus tard à l'Ouest.
« Wild Rose », de Tom Harper : une mère célibataire écossaise, qui sort de prison, veut devenir chanteuse country à Nashville. « Vous pouvez oublier "A star is born" », ose la pub de ce mélo britannique qui bénéficie du talent d'actrice et de chanteuse de Jessie Buckley.
« Le Roi Lion », de Jon Favreau : le succès de Disney de 1994 en live action, fabriqué sur ordinateur à partir d'images de réalité virtuelle en 3D, soit l'illusion d'un documentaire pour raconter les aventures du lionceau Simba.
* 24 juillet
« Factory », de Youri Bykov : des ouvriers décident de séquestrer l'oligarque mafieux qui s'apprête à fermer leur usine, une variation russe et très sombre d'« Assault », de John Carpenter.
« The Operative », de Yuval Adler : Diane Kruger en ex-agente du Mossad infiltrée à Téhéran à la fin des années 2000, une histoire d'espions israéliens inspirée de faits réels.
« Wonderland, le royaume sans pluie », de Keiichi Hara : une fable écologique dans laquelle une jeune fille s'engage dans un voyage fantastique pour sauver son monde menacé par une industrialisation anarchique et la sécheresse (animation à partir de 8 ans).
* 31 juillet
« Comme des bêtes 2 » : pour cette suite du succès de 2016, le chien Max et ses comparses se retrouvent loin de New York dans une ferme, pour le plus grand bonheur des enfants et des adultes qui les accompagnent.
* 7 août
« C'est quoi cette mamie ? » : pour les fans de Chantal Ladesou et les enfants, une comédie de Gabriel Julien-Laferrière sur les mésaventures d'une famille recomposée (avec aussi Julie Gayet, Julie Depardieu, Philippe Katerine).
« Le Lac aux oies sauvages » : en compétition à Cannes, signée du Chinois Diao Yinan, une histoire de gangsters pas toujours facile à suivre, avec bandes rivales, policiers, poursuites et affrontements sanglants.
* 14 août
« Once Upon A Time in Hollywood » : le très attendu et controversé film de Quentin Tarantino repeint à gros traits le Hollywood de la fin des années 1960, jusqu'à en réécrire un épisode dramatique. C'est un amoureux inconditionnel du cinéma qui se penche sur le passé, avec les yeux de l'enfant élevé en partie à Los Angeles, nourri aux séries télévisées et aux films des années 1950-1960. Tarantino s'en donne à cœur joie avec l'évocation caricaturale et colorée du cinéma populaire et de sa violence de bande dessinée. Alors on lui pardonnera peut-être les longueurs, les facilités et ce qui peut choquer dans ce long opus. D'autant qu'on y retrouve, heureux d'être là et complices, Brad Pitt et Leonardo DiCaprio.
« Perdrix », d'Arwan Le Duc : une jeune femme (Maud Wyler) sème le désordre et le désir dans la vie du nommé Pierre Perdrix (Swann Arlaud) et de sa famille, une « comédie amoureuse » qui était à l'affiche de la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes.
« L'Intouchable », documentaire d'Ursula MacFarlane, sur Harvey Weinstein, avec les témoignages d'anciens collaborateurs du producteur et de plusieurs de ses accusatrices.
« Le Mystère des pingouins », d'Hirosayu Ishida : l'enquête d'un garçon et de ses amis sur l'apparition de pingouins dans leur petite ville et autres événements extraordinaires (animation à partir de 8 ans).
« Dora et la Cité perdue », de James Bobin : en prises de vue réelles, les aventures de l'exploratrice bien connue des enfants grâce à la série télévisée « Dora l'exploratrice ».
* 21 août
« Roubaix, une lumière », tourné par Arnaud Desplechin dans sa ville, d'après un documentaire de Mosco Boucault, « Roubaix, commissariat central » : Roschdy Zem, policier, mène l'enquête sur un crime, Léa Seydoux et Sara Forestier sont suspectes.
« Thalasso », de Guillaume Nicloux : Gérard Depardieu et Michel Houellebecq se rencontrent dans un centre de cure à Cabourg !
« Apocalypse Now Final Cut » : quarante ans après, Francis Ford Coppola offre une version inédite, restaurée par ses soins avec les dernières technologies. « Le public pourra voir, entendre et ressentir ce film comme je l'ai toujours rêvé, de la première explosion au dernier gémissement » (et aussi en vidéo 4K Ultra HD avec des bonus inédits, le 28 août).
« Late Night », de Nisha Ganatra : comédie avec Emma Thompson en animatrice d'un show télé qui embauche une jeune femme d'origine indienne (Mindy Kaling, auteur du scénario) dans son équipe d'auteurs composée majoritairement d'hommes blancs pas très jeunes.
* 28 août
« La Vie scolaire », de Grand Corps malade et Mehdi Idir : c'est la rentrée dans un collège de Seine-Saint-Denis, avec une jeune CPE qui débarque d'Ardèche, des profs dont certains sont découragés d'avance et des élèves que d'aucuns appellent difficiles. Pour leur deuxième film après le très réussi « Patients », les deux auteurs-réalisateurs nous entraînent à la suite de l'excellente Zita Hanrot et d'une bande d'acteurs bien menée au cœur de cette vie scolaire, pendant un an.
« Une fille facile », de Rebecca Zlotowski : l'été d'une adolescente de 16 ans qui doit choisir ce qu'elle veut dans la vie et de sa cousine au mode de vie attirant.
« Frankie », d'Ira Sachs : autour d'une actrice française (Isabelle Huppert, qui d'autre ?), un jour de vacances familiales dans le cadre idyllique de Cintra, au Portugal. Un jour seulement, pour un film qui semble hors du temps, comme un Rohmer des années 1970 ou une élégie de Manoel de Oliveira.
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