FRAPPÉ par un terrible tremblement de terre le 11 mars 2011, qui a fait plusieurs milliers de victimes, le Japon a toujours été une terre de jazz, ce depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, où, dès l’arrivée du CD, l’intégralité des albums vinyles furent réédités localement et qui compte de très nombreux jazzmen.
Déjà témoin d’un tsunami en 1995 à Kobe, le pianiste Makoto Ozone a demandé à plusieurs de ses amis musiciens – Chick Corea, le vibraphoniste Gary Burton, le trompettiste Randy Brecker, le contrebassiste Christian McBride, le clarinettiste Paquito D’Rivera, le batteur Jeff « Tain » Watts et les vocalistes Gayle Moran (Mme Chick Corea à la ville) et Ana Maria Jopeck – de participer à un album, « Live & Let Live - Love For Japan » (Emarcy/Universal), dont tous les bénéfices sont reversés à Kigyo Mecenat Kyogikai, une association nipponne pour le soutien aux arts qui vient en aide dans les zones touchées par le tremblement de terre.
Par ailleurs, un collectif composé de la fine fleur des jazzmen américains – Marcus Miller (basse et clarinette basse), George Duke (claviers), Christian McBride (contrebasse), Kenny G. et Tom Scott (saxes), Lee Ritenour (guitare), Peter Erskine et Steve Gadd (batterie), notamment – se sont réunis autour de grands standards pour graver « Jazz For Japan » (Cristal Records/Harmonia Mundi), dont les bénéfices iront à la Croix rouge japonaise.
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