Peugeot 508

La carte séduction

Publié le 29/09/2014
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Crédit photo : DR

Auto

Concurrencées par les SUV, les berlines ont vu leurs parts de marché fondre comme neige au soleil depuis dix ans. À l’exception des Allemandes, il n’y a guère que la 508 pour entretenir la flamme dans l’hexagone. Ses bons résultats commerciaux n’ont malheureusement que peu d’échos hors de nos frontières. Mais Peugeot maintient le cap.

Quatre ans après sa première sortie officielle, la 508 revêt donc une tenue encore plus chic, conçue par les couturiers maison. Les modifications touchent essentiellement la partie frontale, le capot et le bouclier arrière. Avec pour conséquence une longueur bonifiée (38 mm, soit 4,83 m). À ces retouches esthétiques s’ajoute la technologie full LED. L’effet visuel est spectaculaire et accrédite la thèse de la modernité voulue par Peugeot. Plutôt bien accueillie à sa sortie, la 508 confirme de manière éclatante son statut de berline haut de gamme à la française.

À l’intérieur, la planche de bord intègre un nouvel écran tactile 7 pouces dès le niveau 2. Pour une utilisation plus aisée, quatre touches de raccourci installées sous l’écran permettent d’accéder aux fonctions de base : navigation, climatisation, radio et connectivité.

Parmi les équipements, et selon les niveaux de finition, on retrouve la surveillance d’angle mort, le démarrage sans clé, le frein de stationnement électrique automatique, le détecteur de sous-gonflage, l’aide au stationnement arrière et la climatisation quatre zones.

Le soin apporté à la finition ainsi que le confort des sièges contribuent à agrémenter les voyages au long cours. La 508 est l’archétype de la routière. À son bord, le temps s’écoule doucement. L’efficacité des trains roulants autant que le silence qui règne à bord sont dignes d’éloges.

Pour faire bonne mesure, Peugeot décline une nouvelle gamme de blocs estampillés Euro VI. Le THP 155 ch essence cède ainsi le pas au 165 ch stop/start. Quinze grammes de C02 sont gagnés avec l’apport de la boîte mécanique 6.

L’introduction de la boîte automatique 6 d’origine japonaise (Aisin) ravira les amateurs. En diesel, le 2 l, 150 ch, Blue HDI accuse le coup en termes de vélocité. Ce qui n’est pas le cas de la 308, dont le moteur trois cylindres essence 130 ch fait merveille aussi bien avec la boîte mécanique qu’avec la boîte auto. Cette 308 a vraiment du talent.

Jacques Fréné
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9352