* Ce sont les images (en N&B) du photographe Nicolas Bruant consacrées à la vie sauvage africaine qui ont inspiré le nouveau disque de Jean-Marc Foltz, « Wild Beasts » (Vision Fugitive/L'Autre distribution).
Le multiclarinettiste et compositeur, originaire de Strasbourg, s'est d'abord orienté vers la musique classique et contemporaine, puis, dès le début des années 2000, a trouvé dans le jazz et les musiques traditionnelles de nouveaux horizons à explorer. Après une évocation notamment de Billie Holiday et de Georges Gershwin, cet instrumentiste musicalement non-aligné s'est lancé dans une quête perpétuelle, en compagnie de son fidèle complice le guitariste Philippe Mouratoglou.
Une recherche qui vient de déboucher sur un univers résolument contemporain, marqué par les grands espaces et par un travail d'écriture très évocateur et coloré. Ce travail original d'expérimentation et d'exploration sera présenté le 5 mars au Sunset à Paris.
* C'est dans la marmite du jazz-rock et de fusion qu'un autre multiclarinettiste, Marc Boutillot, est allé puiser son inspiration et son concept musical. Une démarche assez singulière pour ce style, quand on sait que la clarinette n'est pas aussi maniable qu'un saxophone. Adepte lui aussi d'un instrument qui navigue et voyage entre les différentes musiques vivantes, voire le théâtre et les contes musicaux, le leader a cherché avant tout à promouvoir une vision élargie de l'étiquette « jazz ».
Il en résulte cependant une musique rythmiquement très binaire, énergique, climatique et groovy dans ses mélodies, présentée dans un CD qui porte bien son nom, « Transition » (Chanteloup Musique/UVM distribution), gravée avec le groupe Lands.
À l’exception d'une reprise du tandem Lennon/McCartney (« Blackbird »), le clarinettiste et ses acolytes cherchent, dans un travail personnel, à établir une forme de lien, de passage et de transition justement, entre un ancien (Weather Report, Headhunters, Return to Forever, etc.) et un nouveau monde. Une approche à découvrir le 27 mars au Sunset à Paris.
* C'est dans les profondes racines de la Nouvelle-Orléans et du jazz manouche qu'Evan Christopher — avec son complice le guitariste belge Fapy Lafertin — s'attache à imposer son style et sa personnalité. Né en Californie, installé dans la cité du Croissant, le clarinettiste s'est totalement imprégné de la musique et de l'héritage des glorieux aînés, comme Sidney Bechet, Barney Bigard et Johnny Dodds, pour faire revivre cette atmosphère si particulière, sans tomber cependant dans une forme de revival.
Bien au contraire, dans « A Summit in Paris » (Camille Prod/Socadisc), s'il se réapproprie Louis Armstrong, Duke Ellington et Sidney Bechet, il revisite, avec toute la finesse et le lyrisme de son partenaire, l'univers de Django Reinhardt. Et au final, l'auditeur écoute un album parfaitement homogène, dans lequel même les compositions originales des coleaders portent la marque de l'authenticité et de la séduction musicale néo-orléanaise. Les deux musiciens se produiront les 9 et 10 juillet prochains au Sunside à Paris.
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