REMETTRE au goût du jour des modèles nés voici un demi-siècle et les décliner à l’envi. Quelle idée géniale. Le premier à y avoir pensé, c’est BMW. De la Mini sont nés un cabriolet, un roadster, un coupé, le Clubman, le Countryman et bientôt le Paceman. Alors forcément, chez Fiat, on s’est dit qu’avec la sémillante 500, il y avait une mine d’or à explorer. Déjà déclinée en cabriolet et en sportive (Abarth), la 500 L sera proposée en 7 places et quatre roues motrices courant 2013.
Pourquoi un L accolé à 500 ? Tout simplement parce que cette lettre correspond à Large en anglais. Soixante centimètres séparent en effet la berline 500 de la L. À l’instar de l’Opel Meriva, du Renault Modus, du C3 Picasso et du Ford B-Max, le break de loisirs de Fiat a davantage été conçu pour les week-ends à la campagne ou pour les vacances que pour draguer en ville.
Contrairement au Meriva (portes à ouverture antagoniste) et au B-Max (portes classiques à l’avant, coulissantes à l’arrière), la 500 L offre cinq portes, dont un hayon. Mais aussi sa bonne humeur, un intérieur spacieux, une banquette fractionnable et coulissante sur 12 cm, de nombreux rangements, un siège avant passager rabattable, ce qui permet de dégager une longueur de chargement de 2,4 m. Enfin, le coffre peut être compartimenté grâce à une plage rigide, déplaçable à la manière d’une grille de four.
Dommage qu’il faille souvent passer par la case options pour améliorer l’ordinaire. Ainsi, il faut débourser 150 euros pour un accoudoir central avant, 100 euros pour un central arrière, 75 euros pour un logement sous le siège passager et 100 euros pour une roue de secours galette.
Italienne et fière de l’être, elle fait même le café. Mais il n’est pas gratuit. L’ensemble machine à expresso Lavazza (8 cm de diamètre, 900 g) que l’on peut brancher sur la prise 12 volts située au pied de la console centrale, coûte 155 euros, les verres et les capsules 70 euros. À ce tarif-là, mieux vaut s’arrêter au bar du coin ou sur une aire d’autoroute.
Ajoutés bout à bout, ces suppléments finissent par faire grimper l’addition à des niveaux que la morale réprouve ! Surtout lorsque l’on a la bonne idée de flasher sur un radar… de recul (350 euros), une climatisation bizone automatique (450 euros) ou une peinture bicolore toit blanc ou noir (800 euros). La 500 L est sympa et pratique, mais elle ne fait pas de cadeaux.
Sur la route, le 95 ch Diesel fait largement l’affaire. Problème, il ronronne comme un gros chat repu. Quant au bicylindre, il ne nous a pas convaincus sur d’autres modèles. Bruyant, il a tendance à casser l’ambiance. Et sur une 500 L, c’est précisément un aspect à préserver.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série