Le héros de « l’Argent des autres » est médecin, mais cela ne compte pas. Lucien de Pena le montre dans son irrésistible ascension, de son cabinet à la mairie puis au conseil régional et à la députation, sans qu’il l’ait vraiment voulu au départ. Cependant, vite grisé par l’exercice du pouvoir, il n’hésite pas à trahir son meilleur ami, à taire les irrégularités dans les comptes des marchés publics qu’il découvre, à se transformer en expert dans la collecte de fonds secrets.
Après quarante années d’activité pour le ministère des Finances – et cinq romans policiers, dont « le Bandit n’était pas manchot », qui a obtenu le prix du Quai des Orfèvres 2003- – l’auteur livre ici son point de vue sur la manière dont on peut détourner « l’argent public », qui est aussi « l’argent des autres ». Un décryptage de l’intérieur des financements occultes de la politique.
Calmann-Lévy, 432 p., 19,90 euros.
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