Sollicité pour la réalisation d’un documentaire à l’occasion du centenaire de la mort d’Auguste Rodin, Doillon a préféré la fiction parce qu’il avait envie de « faire revivre l’animal ».
Et, avec la complicité active de Vincent Lindon, il y parvient fort bien, montrant le sculpteur dans toute sa puissance créative – autant que dans ses doutes parfois destructeurs.
Nous sommes en 1880, Rodin reçoit enfin sa première commande publique, celle pour « la Porte de l’Enfer ».
Le film le suivra jusqu’à ses dernières années, quand il estime enfin achevé son « Balzac », rejeté de son vivant, considéré comme le point de départ de la sculpture moderne.
On le suit plus particulièrement dans les dix ans de passion et de travail vécus avec Camille Claudel, son élève puis son assistante. Mais c’est moins le centre du film que les rapports du sculpteur à la matière qu’il travaille, sa recherche d’une liberté dans la représentation, qui est aussi, sans doute, celle à laquelle aspire le cinéaste.
Vincent Lindon a pris des cours de sculpture pour reproduire avec réalisme les gestes adéquats, mais c’est tout son corps, ici massif, qui exprime la vérité de son personnage. Il est impressionnant, et émouvant. Izia Higelin est une Camille Claudel plutôt joyeuse et Séverine Caneele, que Doillon a choisi en se souvenant de « l’Humanité » de Dumont, incarne Rose, la compagne du sculpteur. Les décors sont très soignés et la reconstitution de l’atelier minutieuse autant qu’impressionnante. On est avec Rodin quand il crée, c’est passionnant.
Lire aussi tous les articles « En direct du Festival de Cannes » (blog de Renée Carton)
Et, avec la complicité active de Vincent Lindon, il y parvient fort bien, montrant le sculpteur dans toute sa puissance créative – autant que dans ses doutes parfois destructeurs.
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Le film le suivra jusqu’à ses dernières années, quand il estime enfin achevé son « Balzac », rejeté de son vivant, considéré comme le point de départ de la sculpture moderne.
On le suit plus particulièrement dans les dix ans de passion et de travail vécus avec Camille Claudel, son élève puis son assistante. Mais c’est moins le centre du film que les rapports du sculpteur à la matière qu’il travaille, sa recherche d’une liberté dans la représentation, qui est aussi, sans doute, celle à laquelle aspire le cinéaste.
Vincent Lindon a pris des cours de sculpture pour reproduire avec réalisme les gestes adéquats, mais c’est tout son corps, ici massif, qui exprime la vérité de son personnage. Il est impressionnant, et émouvant. Izia Higelin est une Camille Claudel plutôt joyeuse et Séverine Caneele, que Doillon a choisi en se souvenant de « l’Humanité » de Dumont, incarne Rose, la compagne du sculpteur. Les décors sont très soignés et la reconstitution de l’atelier minutieuse autant qu’impressionnante. On est avec Rodin quand il crée, c’est passionnant.
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