LE BOXSTER n’échappe pas à la sacro-sainte règle de l’efficience technologique et du plaisir sans cesse renouvelé. Il en va ainsi depuis 1948, année qui vit naître la 356, produite à…un exemplaire ! En fait, c’est en 1969 qu’a vraiment débuté la saga du roadster, avec la 914, dont la carrière s’est étirée jusqu’en 1976.
En 1996, le Boxster dynamise les ventes avec 160 578 unités. Porsche est alors dans le rouge financièrement. Martin Wiedeking, le patron de l’époque donne son feu vert à la création d’un roadster moderne. Pari gagné.
Leader de son segment, le roadster Porsche revient à la charge dans une version « remasterisée », ébouriffante à plus d’un titre. Par rapport à son frère aîné, commercialisé en 2005, revu et corrigé quatre ans plus tard, il prend 32 mm en longueur et 60 mm au niveau de l’empattement. La réduction des porte-à-faux avant et arrière (- 12 mm et - 18 mm), l’élargissement des voies avant (36 mm) et arrière (12 mm), l’implantation des rétroviseurs dans les portes contribuent à étirer une ligne désormais plus fluide (CX0,30).
À bord, l’ambiance respire le bon goût. Cuir, inserts en aluminium, cadrans cerclés, dont celui du compte-tours qui fait face au conducteur, petit levier de vitesses, sièges enveloppants, capote électrique ouvrable en neuf secondes jusqu’à 50 km/h, Porsche n’a laissé aucun détail au hasard.
Sur route non plus. Ce Boxster est un pur régal. Il se cramponne si bien au macadam qu’on a l’impression de piloter un kart. La perfection du châssis, l’usage de l’aluminium, qui a permis de chasser les kilos superflus, et l’aileron stabilisateur (déployable à 120 km/h et rétractable à 80 km/h) sont bien sûr à l’origine de cette sensation d’invulnérabilité.
Trois cent quinze chevaux, cela paraît peu si l’on compare aux 340 de l’Audi TT RS ou du BMW Z4 35is, mais en termes de vélocité et de réactivité le roadster S se classe juste derrière l’Audi sur le 0 à 100 (4,8 secondes contre 4,4). Tout simplement parce qu’il est le plus léger (1 350 kg) de tous les roadsters du marché. À titre de comparaison, il pèse 190 kg de moins qu’un Mercedes SLK 350. Énorme. Même avec le « petit » 2,7 l 265 ch, on se régale.
En prime, le Boxster gagne en confort. Le bilan serait parfait si Porsche ne tirait pas un peu trop sur la corde au niveau des prix. Certes, on peut s’offrir un Boxster pour moins de 50 000 euros. Mais si l’on souhaite améliorer l’ordinaire, on est pris de vertige. Par exemple, la boîte PDK double embrayage 7 vitesses est facturée 2 840,50 euros, les freins céramique 7 355,40 euros, la suspension active 1 345,20 euros, le blocage de différentiel arrière mécanique 1 315,60 euros, le système d’échappement sport 2 176,72 euros, le saute-vent 269,10 euros, l’aide au parking avant/arrière 514,28 euros. Liste non exhaustive. En revanche, le stop/start est de série et la suppression du monogramme à l’arrière est… gratuite ! C’est sympa, il ne fallait pas !
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série