Peugeot 308 SW

La noblesse du break

Publié le 22/04/2014
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Crédit photo : DR

Auto

Chez Peugeot, le break est une institution. Depuis la 204 lancée en 1965, le constructeur sochalien n’a jamais dérogé à sa ligne de conduite. Petits (206 et 207 SW), moyens (304 jusqu’à 308) ou grands (série 4 ou 5), les breaks ont toujours accompagné la berline. Et même s’ils doivent désormais composer avec les SUV 2008, 3008 et 4008, ils conservent leurs partisans.

Il y a vingt ans, l’influence des designers était quasi nulle dans la conception d’un break. On greffait un « bout de tôle » et le tour était joué ! La civilisation de loisirs et le succès rencontré par les crossovers ont contraint les constructeurs à revoir leur copie. De nos jours, les breaks ont la taille mannequin tout en offrant un copieux volume de chargement. La 308 SW répond à ce cahier des charges.

Centre de gravité abaissé de 2 cm, longueur augmentée de 33 cm (soit 4,585 m), dont 11 au seul profit de l’empattement (2,73), porte-à-faux arrière bonifié, taille de guêpe (Cx de 0,28), elle en impose. Une fois la banquette arrière rabattue, on bénéficie d’une surface entièrement plane, agrémentée de rails et de crochets d’arrimage permettant de composer un coffre à la carte (de 660 à 1 775 l). L’adoption de la plateforme EMP2, avec le gain de poids qui en découle (140 kg comparés à une 307 SW), lui confère une agilité exceptionnelle.

À bord, l’ambiance est feutrée. On retrouve bien sûr la fameuse planche de bord e-cockpit, le petit volant et l’écran tactile couleur 9,7 pouces.

Au chapitre motorisations, Peugeot décline une gamme trois cylindres essence et quatre cylindres diesel Euro VI, boîte mécanique 5 et 6 apports ou automatique 6, efficaces et propres (réduction de 90 % des NOx). La palme de l’écologie revient au 1,6 l Blue HDI 120 ch, boîte mécanique 6 (85 g, 82 pour la berline) et au 1,2 l trois cylindres essence turbo 130 ch Pure Tech (- 21 % de CO2).

Au menu équipements figurent notamment l’assistance au parking (créneau ou en épi) et le Driver Sport Pack. Selon son humeur, le conducteur peut modifier, via une touche sport, la sensibilité de la direction assistée, celle de la pédale d’accélérateur, ainsi que la sonorité du moteur. Joueuse, citoyenne, séduisante et pratique, la 308 SW ne devrait pas éprouver de difficultés à trouver son public.

Jacques Fréné
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9320