DÉBARQUER sur un marché avec plusieurs longueurs de retard sur la concurrence est-il vraiment rédhibitoire ? Si l’on se fie aux scores atteints par le Peugeot 3008, le handicap ne paraît pas insurmontable. Subaru, qui vient de lancer le XV, et Mazda, qui s’apprête à commercialiser son CX 5, peuvent donc voir la vie en rose.
Car si les berlines souffrent du mal d’amour, la clientèle fait à nouveau les yeux doux aux cross over et aux SUV. Pour se faire une place au soleil, Subaru utilise son arme favorite : la transmission intégrale associée au moteur boxer.
Insuffisant aux yeux de Jean-Claude Debard, récemment nommé à la tête de Subaru, Ssang Yong et Mitsubishi en France. « Des sondages que nous avons effectués, il ressort que la marque n’est pas à sa place. Nous allons donc développer notre réseau et rentrer dans un registre un peu plus provocant. Notre slogan, "Pour ceux qui savent", traduit ce changement de cap. »
Que savent-ils donc, ces initiés et ces fans de la première heure ? Que Subaru est un constructeur modeste en regard de Nissan, Honda ou Toyota, mais qu’il a forgé sa réputation autour des thèmes la sécurité et de la sportivité, notamment à travers le championnat du monde des rallyes. Un vieux souvenir. Hélas.
Les atouts du nouveau venu ? Un visage émacié et expressif, un corps d’athlète, avec les plaques de chocolat qui vont avec, une finition sérieuse et une technologie éprouvée. Très bien, sauf que l’habitacle ne respire pas franchement la gaîté. Que dire enfin de la boîte CVT automatique (option à 1 500 euros) limitée au seul 2 l essence ? Qu’elle souffre terriblement de la comparaison avec la boîte double embrayage du groupe Volkswagen. Un détail qui compte quand on prétend rivaliser avec le Q3, le Touareg ou le Range Rover Evoque. Mais il faut un début à tout.
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