Multimédia
Après la HD (haute définition avec une image d’une résolution de 1 280 par 720 pixels), et le full HD (1 920 par 1 080 pixels), l’ultra HD, qui offre une résolution d’image 4K (3 840 par 2 160 pixels), est en passe d’équiper la plupart des téléviseurs. C’est l’une des tendances majeures de l’IFA, le salon de l’électronique de Berlin.
Lancée il y a deux ans, l’UHD reste pourtant encore un simple argument marketing, dans la mesure où les programmes en 4K sont quasiment inexistants : les chaînes de télévision en sont au stade de la réflexion (LG et France Télévisions ont annoncé à Berlin leur projet de proposer d’ici quelques mois aux possesseurs de téléviseurs de la marque plusieurs centaines de contenus accessibles en streaming), les lecteurs Blu-ray compatibles ne sont attendus qu’à la fin de l’année (si l’on croit au Père Noël, car plus vraisemblablement dans le courant de 2015), et même si vous vous abonnez à Netflix* pour les regarder, vous devez disposer d’une connexion à Internet suffisante (16 Mbit/s).
S’il semble donc encore urgent d’attendre, cela n’empêche pas la 4K de s’envoler, qui représente environ 5 % du marché français des téléviseurs et 20 % en valeur. Une tendance qui va fortement s’accentuer avec l’offensive des fabricants chinois, qui ont présenté à l’IFA des écrans certes de petit format – à partir de 39 pouces, alors que l’ultra HD est prévue au départ pour plus de 50 pouces – mais à moins de 500 euros. Tandis que Panasonic va lancer fin octobre un modèle (TX-85X940) de 85 pouces à 15 000 euros environ.
Concurrence
La deuxième tendance tient à la courbure de l’écran de télévision, qui donne un effet « immersif » incomparable. Une initiative de Samsung qui, l’an dernier, avait paru absurde et qui est devenue aujourd’hui la règle chez les grands fabricants. Le Coréen a profité de son antériorité (50 % de ses ventes concernent déjà les TV incurvées) pour généraliser les écrans courbes (17 modèles Full HD, UHD et LED, de 48 à 105 pouces) tout en baissant ses prix de façon notable ; il propose ainsi un 55 pouces (140 cm) à 2 000 euros et un 65 pouces (165 cm) à 3 000 euros, à côté d’un 48 pouces (127 cm) HD à 1 000 euros.
La concurrence en effet montre les dents. Ainsi du Japonais Sony, qui joue plutôt le haut de gamme en mettant en avant un 65 pouces à 3 999 euros. Mais ce sont encore les Chinois qui, comme pour l’UHD, sont décidés à casser les prix en investissant l’entrée et le milieu de gamme. Au premier rang desquels Changhong, qui promet un modèle en UHD et incurvé pour moins de 1 500 euros dès mars prochain. TCL-Thomson va commercialiser dès cet hiver un 55 pouces, UHD courbe, à moins de 1 000 euros. Haier et Philips sont sur les rangs, etc.
Dans ce concert, l’autre géant coréen, LG, se distingue en étant pour le moment le seul à proposer des téléviseurs UHD, courbes et OLED, une technologie qui offre un rendu de couleurs quasi-relief naturel. Les premiers modèles, attendus en 2015, devraient être à moins de 5 000 euros.
* Le service américain de vidéo à la demande par abonnement, qui donne accès en illimité à un catalogue de films et de séries à regarder sur son téléviseur, son ordinateur ou sa tablette en streaming, effectif en France depuis le 15 septembre. L’abonnement, sans engagement de durée mais reconduit tacitement et gratuit durant un mois d’essai, coûte 7,99 euros pour un seul écran en définition standard, 8 euros pour deux écrans à la fois en HD et 11,99 euros pour 4 écrans en HD et Ultra HD.
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