EN CORÉE, elle est connue sous l’appellation « K5 ». En Europe, et en France où elle vient de faire son entrée, elle porte le nom d’Optima. Les Coréens sont lucides. Leurs ambitions commerciales sont modestes. Il n’empêche, cette Optima mérite son label haut de gamme. Belle gueule, finition de qualité, équipements abondants, comportement routier sain, elle a toutes les qualités requises pour imposer sa patte. Seul problème, ses origines constituent encore un handicap face aux Allemandes implantées depuis des lustres.
C’est plutôt face aux Renault Latitude, Skoda Superb et Chevrolet Malibu qu’elle entend se positionner. Dans ce que l’on appelle le deuxième « chapeau », elle a tout à fait sa place. Dessinée par les bureaux de style de Peter Schreyer, elle exhibe sa silhouette de star dans une attitude lascive qui fait saliver le passant.
Son vaste habitacle, le confort de sa suspension, sa finition sans doute pas au top de la catégorie mais tout à fait correcte, son coffre où l’on peut presque loger une armoire ancienne, ses sièges rabattables séparément ainsi que la kyrielle d’équipements offerts en font une interlocutrice crédible.
Hélas, il lui manque encore l’essentiel, à savoir un six cylindres. Cela viendra peut-être un jour. Dans l’immédiat elle se contente d’un petit 1,7 l 136 ch Diesel. Certes efficace. Mais comparé aux gros « moulins germaniques », c’est un peu court.
La présence de la boîte automatique, associée à des palettes, ne saurait faire oublier ce manque cruel de chevaux. L’héritière de la Magentis avance donc à pas feutrés dans un univers nouveau pour elle. Pour combler ses lacunes, l’Optima Diesel sera bientôt épaulée par une version hybride essence-électrique. Une évolution qui devrait renforcer sa notoriété à l’aider dans sa quête du Graal.
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