Il alimente la chronique mondaine depuis bientôt vingt ans. Le X5 reste à ce jour le SUV de sa catégorie le plus vendu dans le monde. En France, il contribue pour une large part au succès de la gamme SUV développée par BMW. Il pourrait donc se reposer sur ses lauriers. Mais la concurrence le contraint une fois de plus à remettre l’ouvrage sur le métier. Tâche à laquelle il s’astreint avec célérité.
Son physique expressif, caractérisé par une face avant agrandie, de grandes roues (de 18 à 22 pouces), des feux tridimensionnels, deux sorties d’échappement, donne le ton. Le X5 est un macho qui sait y faire pour séduire son monde. Son contenu technologique n’a d’égal que son sens pratique. Hélas, il faut souvent en passer par les cases options ou packs pour bénéficier de ses faveurs. Une habitude chez BMW.
Allongé de 36 mm (4,92 m), doté d’un empattement supérieur de 42 mm, plus ample que le modèle précédent, il se prête à toutes les fantaisies grâce à son coffre (de 650 à 1 870 l) accessible via un hayon ouvrable en deux parties, agrémenté d’un cache bagages coulissant électriquement.
À bord, les deux écrans tactiles regroupent toutes les fonctions dans une ambiance à la fois techno et raffinée. Le toit panoramique ouvrant (2 800 €), la sellerie cuir (1 300 €), la recharge par induction (400 €, de série sur xLine et M Sport), les sièges avant massants, ventilés et chauffants (1 150 €) ne sont qu’un aperçu des possibilités de personnalisation.
Sur le plan dynamique, le X5 ne fait pas dans la demi-mesure. La suspension pneumatique (garde au sol de 20 à 22 cm) réglable sur cinq niveaux, ajoutée au pack « off road », et les quatre roues directrices le prémunissent contre tous les pièges. Le X5 est d’une efficacité diabolique. Y compris quand il s’agit de reculer dans un espace étriqué. Dans ce cas, l’assistance de marche arrière à mémoire et le Park Assist viennent au secours du conducteur, qui n’a plus qu’à se laisser guider. Un pas supplémentaire vers la voiture autonome.
Dans un premier temps, BMW ne propose que des diesels 265, 340 et 400 ch (de 72 400 à 100 350 €, option 7 places 2 450 €). Les essence, ainsi qu’un hybride rechargeable 394 ch (autonomie en électrique 80 km), suivront dans le courant de l'année.
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