Kadjar, Qashqai, même combat ! Le match entre les deux membres de l’Alliance promet d’être chaud-bouillant. Plus encore avec le Peugeot 3008 et le Tiguan. Titre du film : quatre SUV pour un coup fin ! Pour connaître l’identité du vainqueur il faudra patienter encore quelques mois. Le Tiguan et le 3008 deuxième génération fourbissent en effet leurs armes en coulisses. Lorsqu’ils auront quitté les jupes de leurs mères respectives, on pourra jauger des capacités réelles du Kadjar à s’imposer sur le segment actuellement dominé par le 3008. Ce segment des SUV-crossover est une mine d’or. En 2014, il s’en est écoulé 9 millions dans le monde, toutes tailles confondues. On comprend d’autant mieux les enjeux.
Pour habiller son Kadjar, Renault avait deux solutions. Soit faire un copier-coller du Captur. Soit partir d’une feuille blanche en reprenant quelques bribes de style. À vrai dire, le Kadjar s’est servi des éléments mécaniques et structurels de son cousin japonais, le Qashqai et a « tapé dans la caisse » du Captur pour ce qui a trait au graphisme de la calandre, à l’implantation du losange et aux flancs creusés inaugurés par la Clio.
Autoproclamé véhicule statutaire, le Kadjar n’a pas osé aller plus loin. Il laisse le toit de couleur différencié et l’exclusivité de la boîte à gants-tiroir au Captur. Moins excentrique mais plus athlétique, il se complaît dans le rôle du déménageur de pianos, histoire de démontrer qu’il appartient à un autre monde. Ses larges voies avant et arrière, sa garde au sol (200 mm) et sa transmission 4X4 l’autorisent à surfer sur les ornières sans le moindre souci. Un exercice dont il sera probablement dispensé, vu le peu d’appétence des acheteurs pour les cabrioles en terrain hostile.
Sans doute moins raffiné que le 3008 dans sa présentation, le Kadjar marque cependant son territoire vis-à-vis du Qashqai et du Captur. Les revêtements moussés, l’aspect des contre-portes, l’ergonomie, les équipements vont dans le sens de l’histoire. Excepté la barre de maintien installée côté passager avant et l’inclinaison de la planche de bord, l’effet cockpit mis en exergue sur le 3008 n’est pas aussi flagrant.
Le Kadjar mérite malgré tout la mention très bien pour le confort de sa suspension ainsi que pour son habitabilité et sa modularité. Le coffre vaste et accessible, couplé au système « easy break », qui permet de basculer les sièges arrière à partir d’une poignée implantée sur le côté, le dossier du siège avant rabattable (niveaux Edition One et Intens), les LED effet 3D (Full LED sur les finitions hautes), le freinage actif d’urgence, l’avertisseur d’angle mort, les systèmes R Link 2 et audio Bose de l’Espace, procèdent d’un état d’esprit positif.
Que l’on aimerait retrouver sur la route. Si le diesel 130 ch, servi par un couple généreux (320 Nm à 1 750 tours) remplit sa mission avec abnégation, le gourmand et paresseux TCE essence 130 ch (205 Nm à 2 000 tours) est d’un intérêt limité. Le poids (+ de 1 300 kg) et la sempiternelle chasse au C0
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