TRENTE-HUIT printemps, 29 millions d’amants et toujours pas rassasiée ! La Golf n’a même jamais été aussi jeune et attirante. Son secret ? Évoluer sans choquer, offrir une valeur ajoutée à chaque étape de son existence en gardant à l’esprit que la qualité reste le moteur de la réussite. Portée par le slogan de la fameuse qualité allemande utilisé à grands renforts de spots publicitaires par sa rivale l’Astra, elle revient les bras chargés de cadeaux pour fêter Noël avant l’heure.
Cette septième génération, à l’allure un peu guindée, n’entend pas bouleverser l’ordre établi en termes de style. Pourquoi donc changer puisque le succès régulièrement est au rendez-vous ? On l’aura compris, entre la Golf VI, dont le règne n’aura duré que quatre ans, et celle qui lui succède, les différences sont à peine palpables. En se penchant sur son berceau, on mesure malgré tout le chemin parcouru. Légèrement plus longue, plus basse (28 mm), la Golf VII bénéficie d’un empattement allongé qui profite à la fois aux passagers et au coffre. Le bandeau noir qui relie les optiques et le capot long contribuent à affiner sa ligne. La Golf, c’est le charme discret de la bourgeoisie. L’opposé de la Honda Civic relookée en vaisseau spatial pour mieux appâter le chaland.
C’est une affaire entendue, l’habitacle de la Golf est probablement un brin austère. Mais en ce qui concerne la qualité des matériaux, l’ergonomie, les détails de finition (cerclages, inserts, coutures, ajustements), on frise la maniaquerie.
Agilité.
La Golf reste donc fidèle à sa réputation. Y compris sur la route. Mieux, elle progresse encore dans ce domaine. On a beau la titiller, la secouer, solliciter les chevaux en haut, relancer en bas, elle répond à l’appel sans se faire prier. Conçue sur la même base roulante que l’Audi A3 et que la future Seat Leon, elle affiche une agilité assez incroyable que ce soit avec le concours de la boîte mécanique ou avec celui de la DSG (double embrayage). Au point qu’on se demande ce que Volkswagen va bien pouvoir inventer pour celle qui prendra le relais dans quelques années.
SI la perfection n’existe pas dans ce bas monde, la Golf s’en rapproche. Elle décline, selon les versions et par le jeu subtil des options, le meilleur de la technologie. Le contrôle dynamique du châssis, le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage d’urgence en ville, le réglage adaptatif des feux de route, l’ESP, l’anti-blocage de roues, l’assistance au freinage d’urgence, l’assistance au contre braquage, le stop/start sur l’ensemble de la gamme, le frein à main électronique, l’alerte de maintien dans la file, le détecteur de fatigue, l’aide au stationnement, la reconnaissance des panneaux de signalisation et un très pratique attelage de remorque encastrable. Liste non exhaustive. Le top reste toutefois la coupure de deux cylindres (TSI 140 ch) destiné à réduire les consommations. Malgré cette orgie d’équipements et d’aides à la conduite, la Golf VII accuse jusqu’à 100 kilos de moins que la Golf VI !
À la fin de l’année, Volkswagen lancera une quatre roues motrices. En 2013 suivront les GTD, GTI, Blue Motion, GNV et une électrique. Pour le break, il faudra patienter environ un an et pour la Golf Plus attendre 2014. On n’a pas fini de parler de la Golf.
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