CRISE oblige, les constructeurs français et étrangers font le forcing sur les moteurs électriques et hybrides. C’est aussi à qui proposera, aujourd’hui ou demain, la voiture la plus intelligente. À considérer la pléthore d’options d’aide à la conduite présentées au salon, l’utopie d’hier est devenue réalité. La nouveauté concerne le développement de la connectivité. La voiture est maintenant conçue pour faire corps avec le conducteur, ce qui implique un partage des informations le concernant avec l’environnement personnel, domestique et de travail. Evos, par exemple : la voiture, que Ford devrait commercialiser dès l’an prochaine, adapte automatiquement ses principaux éléments (suspensions, direction, freins, etc.) aux habitudes du conducteur et à l’état de la route, elle règle la température de l’habitacle avant le démarrage en se fondant sur l’heure prévue de départ, elle ferme la porte du garage et éteint les lumières, elle diffuse le programme d’informations et musical écouté à la maison, elle contrôle le rythme cardiaque de la personne au volant ainsi que la qualité de l’air, etc.
Demain, tout ce qui bouge – auto, moto, vélo – sera ainsi susceptible de communiquer. Ce qui ne va pas sans poser de problèmes de sécurité, de la distraction du conducteur à la violation de la vie privée et au piratage informatique de la voiture : il a été démontré qu’il est possible de démarrer une voiture à l’aide d’un téléphone cellulaire ou même de la désactiver complètement en marche à distance, d’obtenir en tout temps la position géographique d’un véhicule, de voler les données d’un système Bluetooth ou de désactiver le système de navigation GPS... Les constructeurs et les informaticiens se penchent sur la question.
Halte à la vitesse
Les gendarmes sont en passe de devenir, grâce à leur équipement high-tech, les supermen du constat de l’excès de vitesse. Alors que les radars embarqués sur des véhicules qui roulent aux côtés des autres automobiles et qui captent les excès de vitesse sans flasher puisqu’ils fonctionnent à l’infrarouge, sont toujours en période de test, des radars tronçons font leur apparition, destinés à calculer la vitesse moyenne entre deux points pour éviter les ralentissements trop brusques à l’approche des radars fixes. Ce dispositif, qui met en place des pylônes coiffés par des caméras à l’entrée et à la sortie de la section contrôlée, est actuellement très repérable, mais il sera camouflé dans le décor dès la mise en place officielle.
Pour ne plus redouter les supermen et rouler en toute bonne conscience, MySpeed, astucieux petit appareil doté d’un GPS et associé aux cartographies de Navteq, affiche les limitations à respecter et signale les éventuels dépassements. Les alertes sont à la fois visuelles et sonores. Fabriqué par Snooper, MySpeed, qui fonctionne à l’aide de l’allume-cigare, est vendu au prix de 149 euros, auxquels il faut ajouter un abonnement annuel de 15 euros pour les mises à jour.
Les applis roulent pour nous
Plusieurs nouvelles applications sont aussi disponibles. Comme Car Manager , quipermet de stocker toutes les données concernant le véhicule : informations administratives, dépenses d’entretien, d’assurance, de carburant, kilométrage des prochains contrôles, adresses de garages et autres magasins spécialisés (2,99 euros, gratuit dans sa version « lite »).
Si vous craignez de ne plus retrouver votre véhicule, même géolocalisé, l’application gratuite Car-Tracker permet d’en affiner la position en ajoutant des précisions vocales et même une photo prise par vos soins (vous pouvez aussi être averti lorsque la fin de la durée de stationnement approche). Quant à G-Park, accessible pour 0,79 euro, elle se distingue par sa simplicité puisqu’elle fonctionne avec deux boutons : on appuie sur l’un une fois garé et sur le second, « Où suis-je garé ? », pour chercher son destrier.
L’application Help2Park de Navigon, téléchargeable gratuitement sur l’AppStore, permet aux automobilistes d’opter pour un parking privé ou public, et de définir un périmètre autour de leur destination afin que le GPS puisse localiser les places disponibles dans la zone désirée.
Et encore l’application SOS Autoroute, qui permet d’être localisé par les secours. Développée par les sociétés Vinci et Autoroutes Paris Rhin-Rhône, cette appli, qui couvre 80 % du réseau, évite aux détenteurs de smartphone de devoir rejoindre la borne d’appel d’urgence la plus proche. Ils peuvent même joindre à l’appel une photo de la situation afin d’optimiser l’intervention des secours.
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