L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) n’a pas les moyens de contrôler les quelque 450 sportifs français de haut niveau qui doivent être soumis régulièrement à des tests hors compétition, comme l’exige l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’AFLD, comme toute agence nationale antidopage et les fédérations sportives, est tenue de contrôler au moins quatre fois par an de manière inopinée des sportifs appartenant à son groupe cible – soit parce qu’ils font partie de l’élite, soit parce qu’il y a des raisons de les soupçonner de dopage. « Mais on a beaucoup de mal à en faire au moins un – pour chacun –, pour des raisons de coût et de disponibilité des préleveurs », a indiqué Pierre Bordry, le président de l’agence, lors d’une conférence de presse. Selon lui, l’investissement est trop lourd. « La France risque d’être en retard pour des questions financières. » Les sportifs ciblés doivent communiquer leur agenda des trois mois à venir en spécifiant une heure par jour et le lieu où ils peuvent être trouvés, mais certains changent la veille leur emploi du temps du lendemain. Des procédures disciplinaires sont en cours à la suite d’infractions à ces règles de localisation. La contre-attaque n’a pas tardé : en juin, les syndicats de joueurs de football, de rugby, de basket et de handball ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’État contre l’ordonnance permettant à l’AFLD de pouvoir les contrôler de manière inopinée toute l’année.
LUTTE ANTIDOPAGE
L’AFLD manque de moyens
Publié le 20/09/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8818
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