À Paris, au Palais de Tokyo (1), jusqu'au 6 janvier, « Carte blanche à Tomás Saraceno », un art contemporain, esthétique, scientifique et ludique à voir en famille. Le matériau de l’artiste argentin, né en 1973, est la toile d’araignée. Ses sculptures de toiles associent des espèces différentes, avec chacune sa trame et son maillage. Elles sont magistralement révélées par la lumière dans de grands espaces sombres et dans une installation où le public peut circuler. Et, au-delà de cette esthétique et du visible, l'artiste nous amène à prendre conscience de notre environnement et à entrevoir des liens entre les phénomènes cosmiques et terrestres.
Pour les nostalgiques et amateurs de pop music, au Grand Palais (2), jusqu'au 14 février, Michael Jackson, son roi, avec 1 milliard de disques vendus, vu par ses contemporains artistes. Quarante d'entre eux, au premier rang desquels Andy Warhol, sont allés au-delà des spectacles et des pas de danses que tous les fans connaissent pour analyser la personnalité du musicien (sous forme d’alphabet ou agrippé à des ballons symbolisant les efforts qu’il faisait pour toujours répondre aux nouvelles attentes de son public) et son identité afro-américaine, dans la lignée de Martin Luther King, relevant ainsi l’impact du pouvoir colonial sur des notions de race, de classe et de genre.
Pour ceux qui aiment les histoires d’amour, au Louvre Lens (3), jusqu'au 21 janvier, l'exposition tout simplement intitulée « Amour ». Zeev Gourarier, le commissaire, affirme que « si chacun connaît des histoires d’amour, il existe bien une histoire de l’amour ». Il la raconte avec 250 œuvres, depuis les mythes fondateurs (Ève, Pandore) jusqu'à l’amour partagé et libre. Entre-temps il y aura eu l’adoration, la séduction, la passion, la galanterie, le libertinage, le romantisme. Les femmes y ont gagné en liberté, le plaisir aussi, et bien que l’exposition aborde surtout l’hétérosexualité, elle questionne les débats actuels sur le genre.
Pour ceux qui aiment l’histoire tout court et après les célébrations de l’Armistice de 1918, le musée de l’Armée (4) rappelle, avec « À l'Est la guerre sans fin - 1918-1923 », que le conflit s’est poursuivi avec les dissolutions des empires austro-hongrois et ottoman, de nouvelles frontières et des déplacements de population et l’instauration de mandats français et anglais au Liban, en Palestine, Syrie et Irak. Une exposition qui permet de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui.
Et un rappel de quelques expositions qui vont fermer bientôt et à ne pas rater : les périodes bleues et roses de Picasso au musée d’Orsay jusqu’au 6 janvier ; les Caravage au musée Jacquemart-André jusqu’au 28 janvier ; Egon Schiele et Basquiat à la Fondation Louis Vuitton jusqu’au 14 janvier ; le cubisme à l’origine des avant-gardes au Centre Pompidou jusqu’au 25 février ; et Miró au Grand Palais jusqu’au 4 février.
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