AUTO - Lancia Voyager

Le bien nommé

Publié le 15/12/2011
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FOUILLEZ dans votre mémoire. Mais oui, ce Voyager ne vous est pas inconnu. Avant que Chrysler et Fiat ne convolent en justes noces, il battait pavillon Chrysler. Le voilà naturalisé italien, comme le Dodge Journey, rebaptisé Fiat Freemont.

À part la calandre et quelques détails, le Voyager est bel et bien l’exacte réplique de son aïeul américain. Même stature, même environnement intérieur. Et pour couronner le tout, mêmes prix pour les versions essence et Diesel.

Ce cousinage lui va à ravir. Conducteur, passagers, bagages sont en effet traités avec les égards dus à leur rang. En configuration deux places, c’est-à-dire sièges repliés et encastrés dans le plancher, le Voyager se transforme en utilitaire raffiné. En prime, il dispose de portes latérales coulissantes électriques et d’un hayon. On a le sens de l’accueil ou on ne l’a pas !

Sa grosse mécanique, associée à une boîte automatique pas franchement réactive, lui permet d’avaler les kilomètres en douceur dans le luxe et le confort. L’imposante planche de bord accueille en effet un écran GPS de grande dimension lequel jouxte le sélecteur de vitesses.

Sur route, le Voyager accomplit sa mission courageusement. Mais ne lui demandez pas la lune. Avec lui, il faut rouler tranquillement. Et éviter les centres ville, car garer un engin de plus de 5 m n’est pas un exercice de tout repos. En revanche, sur autoroute, le robuste 2,8 l Diesel, le moelleux des sièges, les écrans LCD 9 pouces destinés à visionner des films et les consoles de jeux (les casques sont fournis) font le bonheur des parents et des enfants.

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9059