À L’INSTAR de la berline, lancée il y a tout juste un an, la Série 3 Touring affiche une santé éclatante. Tout en muscles, elle reprend les principaux thèmes stylistiques de sa grande sœur : lignes tendues et fluides, face avant rassurante et moderne. Les seules retouches apportées concernent les projecteurs effilés, les feux arrière en L et, bien sûr, la poupe. Comparée à l’ancienne version lancée en 2005, la longueur augmente de 97 mm, l’empattement de 50 mm, la garde au toit de 9 mm tandis que l’espace aux jambes à l’arrière progresse de 17 mm.
Mais l’intérêt d’un tel véhicule réside surtout dans la fonctionnalité et le volume de chargement offerts. Dans ces deux domaines, le Touring Série 3 ne fait pas dans la demi-mesure. Plus 35 l sièges en place, plus 115 l banquette rabattue, banquette rabattable selon la formule 40/20/40, trappe de rangement dissimulée dans le plancher, crochets pour arrimer les bagages, filet de séparation à enrouleur, c’est un sans-faute. En revanche, le kit de rangement doté d’un rail en aluminium et d’un système de fixation adaptatif est optionnel.
Le seuil de chargement bas (62 cm) permet d’accéder au coffre sans le moindre effort. Cerise sur le gâteau, la Série 3 Touring est équipée de série d’un hayon automatisé associé à une lunette ouvrable séparément.
Le système de navigation « Professional », avec représentation des menus en 3D (disque dur 20 Go), possibilité de dicter des SMS et des courriels, commande vocale optimisée et connexion de trois périphériques Bluetooth est proposé en sus.
Au plan sécurité, la Série 3 Touring accueille un avertisseur de franchissement de ligne et d’angle mort ainsi qu’un stop/go et un régulateur de vitesse actif. On peut aussi ajouter à la liste les feux de route adaptatifs avec fonction anti-éblouissement. Ces petites merveilles de la technologie ont hélas un coût, parfois prohibitif. Le Touring tient à sa réputation de break première classe.
À l’intérieur de l’habitacle, la planche de bord, l’écran plat installé au centre, et les sièges, issus de la berline, apportent une note de prestige supplémentaire. Le tout agrémenté par un confort de roulement assez exceptionnel.
Au chapitre motorisation, l’effet de surprise ne joue pas, puisque les blocs 3 l six cylindres en ligne (couple 560 Nm) et le 4 cylindres 184 ch de la 320 D ont déjà fait leurs preuves sur la berline.
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