DANS LA GAMME DS lancée voici trente mois, la DS3 tient une place de choix. Sur les 300 000 exemplaires estampillés DS, 200 000 sont des DS3. Les raisons de ce succès tiennent en quelques mots : compacité, élégance et personnalisation. Le confort, la tenue de route, les motorisations n’ont à vrai dire guère d’importance. Le client de la DS3 fonctionne au coup de cœur. Comme celui des Mini, 500, Audi A1, Swift et Opel Adam.
Au volant de ces citadines branchées, on cherche d’abord à se faire plaisir en choisissant soi-même son ambiance intérieure, sa couleur de toit et ses équipements. À l’approche du printemps, la DS3 cabriolet apparaît comme un joli bourgeon. Pour la rendre encore plus glamour que la berline, les designers ont peaufiné les détails. Témoins, les feux arrière à effet 3D à LED montés de série sur la Sport Chic, mais optionnels (300 euros) sur les autres modèles.
Dans un cabriolet, la capote est un élément essentiel de confort. Elle doit non seulement préserver du froid mais également filtrer les bruits émanant de l’extérieur. Sur ce dernier point, le travail effectué est globalement satisfaisant. En dehors de la palette de coloris et de jantes, trois teintes de toile figurent au menu. Le noir n’implique aucun supplément. En revanche le bleu infini et le monogramme sont facturés respectivement 150 et 400 euros. Actionnable jusqu’à 120 km/h, la capote descend jusqu’en bas des reins de la DS3, ce qui lui confère un caractère coquin.
Mais toute médaille a son revers. Ainsi, la rétrovision est parfois problématique selon le positionnement de la capote. Quant à l’accès au coffre, il n’est guère aisé. La cinématique est certes sophistiquée. Mais pour enfourner une valise il faut viser juste ! Un cabriolet n’a certes pas vocation à accueillir des objets encombrants. Cela dit, on pouvait espérer mieux.
Nonobstant ces deux défauts, la DS3 cabriolet est une compagne accorte. Les 25 kg supplémentaires qu’elle doit supporter par rapport à la berline n’influent pas sur son comportement. Du moins avec le concours du moteur THP 155 ch d’origine BMW. Avec le diesel et le petit trois-cylindres essence, on demande à voir.
Trois finitions sont proposées, Chic, So Chic, Sport Chic. Si la première inclut l’ESP, il faut grimper d’un échelon pour disposer de la climatisation manuelle. Pas sympa.
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