Le graffiti, mode d'expression dans lequel des grincheux peuvent voir une forme de pollution urbaine, est aussi un art. Reconnu depuis longtemps et qui a désormais son marché, depuis une quinzaine d'années en France.
Directeur artistique (et accessoirement fils de médecins), Grégory Jubé s'intéresse depuis longtemps aux graffitis, dont il se décrit comme un « archéologue ». Il les collectionne, pour l'art mais aussi pour comprendre le message social ou le mal-être qui s'expriment de cette manière. Entre photos et objets soustraits de l'espace urbain, il a réuni les œuvres de plusieurs centaines d'« artistes ».
La grande majorité des graffeurs ne se considèrent d'ailleurs pas comme des artistes, abandonnant au bout de quelques années. C'est pour garder leur trace et celle de leurs œuvres éphémères que Gregory Jubé a ouvert à Paris, dans le passage du Ponceau (2e), le musée du Graffiti. Pour proposer aussi une vision, plus juste que celle du marché, de l'art urbain à Paris dans les années 2000.
Le musée se visite sur rendez-vous (06.32.20.46.84 et greg@arek.fr) et l'on peut découvrir quelques échantillons des pépites ainsi préservées sur Instagram (@arekgreg).
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