IL VA FALLOIR compter avec elle. Elle, c’est la nouvelle Hyundai i30. Le symbole d’une industrie coréenne qui, au fil des années, a su se bâtir un présent annonciateur d’un avenir radieux. Elle est révolue, l’époque où les voitures coréennes étaient assimilées à des low cost mal fagotés. La i30 atteste de la révolution de palais opérée au pays du matin calme.
Que ce soit dans le soin apporté au traitement de l’habitacle, dans le style percutant ou dans sa capacité à déjouer les pièges de la route, la i30 place la barre à un niveau élevé. Les stars du vieux continent (Golf, 308, Mégane ou Astra) ont du souci à se faire. Que leur reste-t-il ? Objectivement, peu de choses. Si ce n’est une réputation bien établie. Que de chemin parcouru en dix ans !
Avec sa frimousse de berline-coupé 5 portes, sa garde au sol basse, son pare-brise incliné, sa face avant agressive, la i30 joue sur le double registre de l’audace et de l’élégance. À l’exception de la Honda Civic, qui a su emboîter le pas de la modernité, les rares berlines asiatiques disponibles sur le marché ont pris un sacré coup de vieux. Certaines, comme l’Alméra, ont carrément jeté l’éponge au profit des SUV. Un secteur où Hyundai – et son partenaire Kia – se montre d’ailleurs tout aussi convaincant.
Fonctionnelle, confortable, la i30 profite du vent nouveau pour inaugurer une planche de bord biton de belle facture, ceinte d’une peau de pêche au toucher sensuel. Les informations concentrées face au conducteur, très lisibles, et les commandes au volant tombent parfaitement sous la main. Au centre, un écran de grande dimension permet de suivre les indications du GPS ou de choisir sa station de radio favorite. Enfin, une console située devant le levier de vitesses accueille la climatisation.
Sur route dégradée, la i30 fait admirer l’efficience de ses trains roulants. Le moteur Diesel 128 ch, associé à la boîte mécanique 6, ajoute un supplément de plaisir. Seule ombre au tableau, les relances un brin laborieuses. La i30 n’aime pas qu’on la brutalise. Un Diesel se conduit, il est vrai, sur le couple, sans pousser la mécanique dans ses derniers retranchements.
Au chapitre équipements, la i30 ne se montre pas avare, sauf peut-être la version pack Évidence. Encore faut-il nuancer ce jugement, car l’ESP, l’antipatinage, l’aide au démarrage en côte, les antibrouillard, les feux de jours à LED, la banquette fractionnable, le volant réglable en hauteur et profondeur, la boîte à gants éclairée, la direction électrique, les airbags, au nombre de 7, et le système ISOFIX pour arrimer un siège enfant aux places arrière, sont inclus dans le menu.
Dès que l’on grimpe dans la hiérarchie (Pack Inventive, Sensation ou Business, voire Premium, au sommet), c’est la totale ! Tout cela a évidemment un coût. Mais à l’arrivée, on en a pour son argent. N’est-ce pas le but recherché par l’automobiliste ?
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