Aucun mort ni blessé grave à bord d’une Volvo en 2020. Mais cette image de Bon Samaritain ne suffit plus à calmer les ardeurs du constructeur suédois, qui veut « rajouter une dose de désirabilité » à ses produits.
Voilà le message délivré par le XC90. Ceinture de caisse généreuse, calandre verticale, feux et phares directionnels à LED donnent un avant-goût de ce que seront les Volvo de demain.
Dans quatre ans, le XC 90 sera le véhicule le plus ancien de la gamme. En janvier prochain, à Detroit, Volvo dévoilera sa berline S90, en mars à Genève un dérivé break, puis une version Cross-Country. La révolution est en marche. Mais elle ne fait pas que des heureux. L’abandon de l’emblématique 5 cylindres au profit des 4 cylindres essence et diesel de la génération Drive-E, a créé un électrochoc chez les fidèles. Les nostalgiques du 5 cylindres se consoleront en constatant que Mercedes, Audi et BMW ont eux aussi réduit la voilure. Seule différence, ils continuent de proposer des 6 et même des 8 cylindres.
Un seuil que le XC90 atteint avec le T8 hybride rechargeable (407 ch, dont 87 pour le seul moteur électrique), qui sera lancé à la rentrée. « Avec lui nous obtenons des valeurs de puissance comparables à celles d’un V8 », claironne Derek Crabb, vice-président en charge des groupes motopropulseurs. Exonérée de la taxe sur les véhicules de société, « bonussée » à 4 000 euros, cette version (49 g, 43 km d’autonomie en électrique), dont les batteries sont implantées dans le tunnel de transmission, sonne le glas de la technologie hybride-diesel appliquée au V60.
Conçu sur une plateforme inédite, le XC90 décline un ensemble de solutions technologiques, parmi lesquelles la suspension pneumatique, la tablette tactile Sensus, le City Safety (qui détecte les véhicules, les piétons et agit aux intersections en impulsant un freinage d’urgence), la vision panoramique 360 degrés et tête haute, l’alerte d’angle mort, le système de purification de l’air Clean Zone.
Plus long que son prédécesseur (14 cm, soit 4,95 m), plus large (3 cm), plus bas (1 cm), plus léger (125 kg en moyenne), le XC90 place la barre à un niveau élevé. L’association 4 cylindres-boîte auto 8 séquentielle, le confort de la suspension à peine affecté par la monte pneumatique, l’acoustique, la finition, les matériaux (cuir Nappa, bois, aluminium), les sièges avant massants et chauffants avec assise extensible, l’ergonomie, la chaîne Bowers Wilkins 1 400 watts qui transforme l’habitacle en auditorium font partie de l’ADN de ce SUV à la mode scandinave.
La facture n’est évidemment pas indolore. Pour ce véhicule qui prétend concurrencer l’Audi Q7, le BMW X5, le Mercedes GLE, le Porsche Cayenne, le Volkswagen Touareg, le Lexus RX et le Range Rover Sport, il faut délier largement les cordons de sa bourse.
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