Mazda MX-5 nouvelle génération

Le marchand de bonheur

Publié le 05/11/2015
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Un excellent rapport performances-prix

Un excellent rapport performances-prix
Crédit photo : DR

Le bonheur est dans le pré. À bord du MX-5, il est aussi sur la route. En 25 ans de carrière, le petit roadster japonais, héritier des MG et Triumph britanniques, a réuni un million de fans dans le monde. Cette exceptionnelle longévité tient à plusieurs facteurs : un style indémodable, un excellent rapport performances-prix et une valeur résiduelle qui en fait un produit très recherché sur le marché de l’occasion.

Tous ces atouts, on les retrouve dans le MX-5 quatrième génération. Moteur 1,5 l tonique, sonorité rauque, boîte mécanique 6 rapports réactive, direction électrique bien paramétrée, position de conduite abaissée de 20 mm – bien calé dans son siège, on éprouve les mêmes sensations qu’au volant d’un kart. Ce MX-5 (Miata pour les intimes) est un pur régal.

Pour peu que le soleil soit au rendez-vous et que vous soyez en agréable compagnie, vous passerez de délicieux moments sans vous fracasser le dos. La suspension est certes ferme, mais pas au point de vous mettre le dos en vrac. C’est bien sûr dans les enfilades de virages que le MX-5 donne sa pleine mesure. Franc du collier, il vire bien à plat et relance comme un chef.

Des défauts, il en a. Comme tout le monde. D’aucuns prétendent que certains matériaux sont un peu « justes », que la capote n’est pas électrique, que le volume du coffre est limité (130 l). Exact. Cela dit, il a un tel charisme qu’on lui pardonne volontiers ces petits coups de canif dans le contrat.

Allégé de 100 kg, raccourci de quatre centimètres, le MX-5 est un vrai concentré d’optimisme. Et, ce qui ne gâte rien, il est beau comme un cœur. Les designers de Mazda lui ont taillé un costume sur mesure, avec des porte-à-faux réduits au minimum, et lui ont dessiné des yeux de chat ainsi qu’une planche de bord sympa au centre de laquelle trône un bel écran couleur. Équipé de pied en cap dès le niveau 1 (Élégance), et plus encore aux étages supérieurs (Dynamique et Sélection), il fait honneur aux trois générations précédentes.

Avec un hard-top et une boîte automatique, ce serait Byzance. On en parle sous le manteau. Mais aucune décision n’a été prise pour le moment. Affaires à suivre.

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du Médecin: 9447