Anne Boyer, poétesse reconnue aux États-Unis, s’est fait essayiste quand on lui a diagnostiqué, à 41 ans, un cancer du sein triple négatif. « Celles qui ne meurent pas » lui a valu le prix Pulitzer en 2020. Un texte à facettes multiples où on l’accompagne dans son parcours de souffrance et dans le cheminement de sa réflexion pour dire la douleur et la survie. S’appuyant sur une documentation fournie et des auteurs choisis, sa pensée divague du politique au médical, de la philosophie au social et au racial, avec, entre deux échappées poétiques, des charges pamphlétaires pour dénoncer la société consumériste qui a envahi les systèmes de santé. Un livre sur la maladie, comme, dit-elle, « une forme mineure de magie réparative. Je voulais que les morceaux de nos corps perdus se régénèrent via ses phrases et que l’élégance de ses idées amplifie nos cellules. » (Grasset, 345 p., 22 €)
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