Mégane CC, Audi A3 cabriolet

Le sacre du printemps

Publié le 28/04/2014
Article réservé aux abonnés
1398647614517734_IMG_128404_HR.jpg

1398647614517734_IMG_128404_HR.jpg
Crédit photo : ST. FOULON

1398647615517739_IMG_128406_HR.jpg

1398647615517739_IMG_128406_HR.jpg
Crédit photo : DR

Auto

En attendant la Mégane quatrième génération, Renault remet à niveau la gamme Mégane. Après la berline, le coupé et le break, la nouvelle identité visuelle créée par Laurens Van den Acker est désormais déclinée sur le coupé-cabriolet. Cette manipulation génétique concerne le bouclier avant, les projecteurs, les grilles d’aération, le capot et le logo surdimensionné. Des aménagements de style destinés à impulser une nouvelle dynamique. À bord, Renault s’est contenté du minium syndical en parsemant l’habitacle de touches de chromes.

L’implantation du système multimédia R-Link, qui figure dans le package de la version Intens, avec les jantes 18 pouces, les antibrouillards et la sellerie cuir, constitue en fait la seule véritable innovation. Outre la navigation, parfois déroutante, la radio, la téléphonie Bluetooth et la connectivité pour les appareils nomades, la tablette couleur tactile 18 cm autorise le téléchargement de plus de 50 applications.

Toit vitré noir brillant rangé dans son logement (en 21 secondes, mais pas en roulant), la Mégane a fière allure. Un peu moins en coupé. Dans ce domaine, la Volkswagen Eos et la Peugeot 308 CC sont soumises aux mêmes contraintes liées au mécanisme. Dotée d’un coupe-vent de série, la Mégane CC propose quatre places, dont deux occasionnelles, mais redevient un roadster lorsque le filet antiremous (option 250 euros) est positionné.

Sous le capot, l’amateur de conduite au grand air a le choix entre trois moteurs, Energy TCE 130 ch ou dCi 110 et 130 ch. Stop/start, fonction overboost, couple bonifié (320 Nm dès 1 750 tours), consommation stabilisée et rejets maîtrisés, le dCi 130 ch, couplé à la boîte manuelle 6, offre un bel agrément de conduite. Parallèlement, les Mégane berline, coupé et break accueillent le 1,2 l TCE 130 ch avec boîte double embrayage EDC à mode séquentiel. Sympa mais moins excitant.

Le choix d’Audi

Si la solution du « deux en un » (coupé-cabriolet avec toit en dur repliable) est le rempart le plus efficace contre le vandalisme, elle a aussi des effets pervers : surcharge pondérale liée à la présence d’une cinématique complexe, volume de coffre amputé et détérioration du style capote en place. C’est pourquoi l’Audi A3 continue de militer en faveur de la capote en toile. Une commande électrohydraulique actionne l’ouverture et la fermeture de la capote, noire, grise ou brune (trois épaisseurs), assortie à une lunette arrière en verre et à un parevent (le tout de série). L’une ou l’autre opération s’effectue en 18 secondes jusqu’à une vitesse de 50 km/h.

Porte-à-faux avant et arrière réduits, flancs subtilement creusés, projecteurs étirés, calandre « single frame », avec ou sans « chapeau », elle ne manque pas d’entregent. Chaque détail compte : l’encadrement du pare-brise en aluminium, l’absence d’arceaux remplacés par deux plaques unies à un ressort agissant en cas de retournement, les jantes en aluminium participent à la recherche de l’excellence.

Avant de se soumettre au verdict de ses soupirants, l’A3 cabriolet s’est astreinte à un régime minceur qui se solde par une perte de poids de 50 kg, dont 30 pour la seule coque. Un petit exploit si l’on considère qu’elle s’est allongée de 18 cm. La perte de 15 mm en hauteur, combinée aux 2 cm supplémentaires affectés à la largeur et à l’empattement, contribue à l’homogénéité du style. Côté moteurs, Audi n’avait que l’embarras du choix. Avant l’arrivée de la S3 300 ch, la plus vindicative de la famille « crache » 180 ch. Largement suffisant pour une découvrable.

La liste des options et des packs donne le tournis. Homologuée en quatre places, l’A3 cabriolet est déclinée en cinq niveaux de finition, avec dans tous les cas banquette rabattable 50/50 et volant cuir ou alcantara. Selon les modèles, on peut disposer de l’Active Cruise Control, du Side Assist, du Lane Assist et de l’Audi Drive Select. La reconnaissance des panneaux de signalisation, l’aide au stationnement, le MMI avec écran sept pouces, le système audio Bang and Olufsen, la connexion Internet, la navigation Google Earth, les optiques à LED et la transmission Quattro font également partie du programme. La coquetterie n’exclut pas la sécurité.

Jacques Fréné
En complément

Source : Le Quotidien du Médecin: 9322