IL ÉTAIT TOMBÉ dans les oubliettes. Il faut dire que le Carens première génération n’a pas laissé une trace indélébile dans les mémoires. Au milieu des années 2000, Kia était en phase d’apprentissage. À la manière de Napoléon perçant sous Bonaparte. Aujourd’hui, le petit caporal a gagné ses galons de général. Kia a atteint la maturité. On en veut pour preuve la Picanto, la Ceed et le Sportage, fleurons de la marque coréenne.
Le Carens est dans le même registre. Il respecte à la lettre les fondamentaux en ajoutant une touche de modernité dans le style qui confirme l’influence de Peter Schreyer. Il dispose de sièges individuels coulissants et rabattables à l’arrière, d’un dossier de siège avant également rabattable, pour mieux accueillir les objets longs, d’un plancher plat et de multiples rangements. En sus, il est livrable en 5 ou 7 places.
Sur le plan de la qualité pure et de la technologie, il ne souffre pas de la comparaison face à un Scenic ou à un Picasso, considérés comme les références du segment. Les revêtements moussés, les plastiques, la planche de bord, l’accès aux commandes, le volant cuir, accessoirement chauffant, les sièges enveloppants, l’écran tactile, épicentre de la navigation et de la caméra de recul, composent un ensemble cohérent.
Mais toute médaille a son revers. Aussi séduisant soit-il, le Carens fait payer cher son talent. Surtout lorsque l’on cède à la tentation des options et des packs. Ainsi, il convient d’ajouter 540 euros pour une peinture métallisée et 1 200 euros pour accéder au pack « Ultimate », qui inclut l’alerte de franchissement de ligne, le compteur de tableau de bord éclairé, la supervision avec écran couleur LCD 4.2, les projecteurs adaptatifs et l’aide au stationnement.
Et 600 euros supplémentaires pour accéder au pack « Lounge », au menu duquel figurent la sellerie cuir noire ou biton noire-beige, le siège conducteur à réglage électrique, les sièges avant, latéraux arrière et le volant chauffants, ventilés (à l’avant). À ce rythme, on atteint vite les 28 000 euros. Le Carens n’est franchement pas un monospace low cost !
Sur la route, il s’acquitte de sa mission sans afficher la moindre faiblesse. Il bénéficie de trains roulants de qualité qui l’exemptent de tout phénomène de roulis. L’assistance de direction modulable « Flex Steer » à trois variantes, confort, normal ou sport, la généralisation du stop/start, font également partie de ses points forts.
Au chapitre motorisations, le 115 ch diesel, un poil rugueux et pénalisé par des rapports de boîte trop longs, ralliera probablement une majorité de suffrages. Peu gourmand et polluant (4,7 l et 124 g), il compense son manque de vivacité par un couple généreux. À tout prendre, autant se faire plaisir avec le 136 ch, autrement plus véloce.
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