L’Euro de foot et les jeux Olympiques de Londres inspirent les éditeurs. Nathan publie deux nouveaux livres de poche dans la série « En avant foot », parrainée par Yoann Gourcuff – ce qui est moins prestigieux actuellement –, des récits pleins d’humour, signés Emmanuel Trédez et illustrés par Clément Devaux, qui mettent en scène des équipes composées de Terriens et d’extraterrestres (Nathan, « Premiers romans », dès 7 ans, 5,60 euros).
Avec « le Football, mon guide passion », adapté de l’anglais, les amateurs à partir de 8 ans sauront tout ce qu’il faut savoir, avec moult précisions, sur les règles du jeu, les techniques, l’équipement, l’échauffement, l’entraînement..., chaque terme ou situation étant expliqué à l’aide d’une photo mettant en scène de jeunes joueurs (Rouge et Or, 48 pages, 8,95 euros).
« L’Histoire des jeux Olympiques » est racontée, autre album adapté de l’anglais, dans l’excellente collection « les Yeux de la découverte » de Gallimard Jeunesse. Des origines de l’olympisme aux champions célèbres en passant par les jeux Paralympiques, les tailles et gabarits, l’évolution du matériel, les sites olympiques, un passionnant voyage dans le temps et l’espace abondamment documenté et illustré (à partir de 9 ans, 72 p., 14 euros). Père Castor/Flammarion propose de son côté en format poche, « les Jeux Olympiques d’hier à aujourd’hui », de Magali Wiéner, qui évoque l’aventure olympique en paragraphes courts et avec de nombreuses photos, le dernier chapitre étant consacré à Londres 2012 (à partir de 9 ans, Castor Poche, 128 p., 8,60 euros).
Chez Gallimard Jeunesse, enfin, « le Livre des sports », qui ne présente pas moins de 100 activités sportives, en détail (règles, vocabulaire, matériel et équipement) et en images (à partir de 9 ans, 160 p., 18,90 euros).
Mère et enfant
Pour ses 20 ans le Seuil Jeunesse réédite quelques-uns de ses meilleurs ouvrages, dont le savoureux album d’Élisabeth Brami et Lionel Le Néouanic, « Moi j’adore, maman déteste et vice versa ». Un format à l’italienne (plus large que haut) pour un livre partagé en deux. Côté pile, « moi j’adore, maman déteste » : l’inondation dans la salle de bain, les copains qui téléphonent tout le temps, la glace qui fond au cinéma, le manche de la cuillère plein de confiture... Côté face, « moi je déteste, maman adore » : me donner des surnoms ridicules, raconter les secrets que je lui ai confiés, m’interrompre en plein jeu, me demander tous les jours ce que j’ai fait à l’école... (à partir de 5 ans, 96 p., 15 euros).
Les lauréats du prix Chronos
Le prix Chronos, créé par la Fondation nationale de gérontologie est décerné par des enfants, appelés à réfléchir, avec les ouvrages en lice, sur la valeur de tous les âges de la vie et sur l’idée que « Grandir, c’est vieillir et vieillir, c’est grandir ». Cette année, les enfants de maternelle et de CP ont élu « Souvenirs de Gibraltar », de Laurence Gillot, illustré par Charlotte Roederer, dans lequel une petite fille et son grand-père partent en Espagne sur les traces du passé ; un choix confirmé par les enseignants, responsables et adultes âgés (Nathan, coll. « Mes p’tites histoires », 2010). Les élèves de CE1 et CE2 ont choisi « François et le temps », de Christine Naumann-Villemin, illustré par Svjetlan Junakoviç, sur un petit garçon qui s’ennuie jusqu’à ce qu’un horloger lui prête une montre un peu magique avec laquelle le temps passe trop vite (Kaléidoscope, 2010). Les CM1-CM2 ibt distingué « Momo des coquelicots », de Yaël Hassan, et les 6e-5e « l’Heure des chats », de Myriam Gallot, deux romans Syros, coll. « Tempo », dans lesquels une vieille dame joue un rôle. Tous les résultats sur le site www.prix-chronos.org.
Une expérience artistique
Après Djeff Regottaz, c’est l’artiste autodidacte Santiago Torres, qui propose son installation dans l’espace Ma Première Galerie, au Musée en herbe, à Paris. Cela dans le cadre de l’exposition collective « Et Op ! », consacrée à l’art cinétique. « Trame en temps réel », à travers un processus d’ombre, de lumière, de flux d’air et de sculpture, offre une multitude de possibilités et les visiteurs, de 3 à 103 ans, peuvent y apporter du doigt leur touche personnelle en modulant les œuvres de gauche à droite et de bas en haut. Jusqu’au 10 juin, tél. 01.40.67.97.66, www.musee-en-herbe.com (entrée libre). Et tous les mercredis, à 15 heures, l’heure du conte.
Les tortues de Monaco
L’Île aux tortues a ouvert ses portes au musée Océanographique de Monaco. Les enfants pourront y découvrir de nouvelles venues, des tortues sillonnées du Mali, qui appartiennent à une espèce menacée – une tortue sur deux est aujourd’hui menacée de disparition, du fait des activités humaines. La Méditerranée accueille 5 espèces de tortues marines sur les 8 présentes dans les océans. Le musée Océanographique sauve les tortues blessées, qui, une fois soignées, sont baguées puis relâchées dans la mer. Les jeunes visiteurs de l’Île aux tortues auront aussi accès à un espace de jeux liés au thème de la mer, un grand jeu de 15 m de long représentant le squelette d’une baleine. www.oceano.mc.
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