La vague incessante de SUV et de crossovers qui submerge la planète auto depuis dix ans continue de faire tourner les têtes. On en veut pour preuve le titre de voiture de l’année 2018 décerné au Volvo XC 40. Un an après celui attribué au Peugeot 3008, cette promotion méritée confirme l’impact des véhicules hauts sur pattes. Peu importe si leur stature imposante et leur poids les poussent à la boisson ! L’amour est aveugle. Les SUV s’imposent comme un art de vivre.
Au Salon de Genève, qui fermera ses portes dimanche soir, ils continuent d’alimenter la chronique mondaine. Le Honda CRV, 5 ou 7 places, décliné pour la première fois en hybride en Europe (2019) et en 1,5 l turbo, la Lexus UX, la Jaguar I-Pace et le concept Porsche Mission E Cross Turismo électriques, la Skoda Vision X, le Volkswagen T-Cross conçu sur une base de Polo (lancement au Mondial de Paris) et le Tarrago (nom latin de la ville espagnole de Tarragone), un SUV 7 places signé Seat en voie de finalisation, mais absent à Genève, vont bientôt venir grossir les rangs.
Sans SUV point de salut ? Pas tout à fait. On voit mal les Premium germaniques lâcher du lest dans ce qui constitue une bonne part de leur fonds de commerce. L’arrivée imminente de l’Audi A6 moulée dans sa robe de soirée et bardée d’aides à la conduite semble indiquer que le vent est en train de tourner.
Bonne nouvelle pour ceux qui commencent à douter de son avenir, la berline familiale refait surface. Pour se faire désirer, elle troque le plus souvent la bonne vieille malle de grand-papa pour le hayon, ce qui lui permet de tricher un peu en se faisant passer pour un coupé.
À l’ombre de l’Audi et de la 508 assise au pied d’un énorme lion installé sur le stand Peugeot, on devine la silhouette effilée de la Mercedes Classe A, quatrième de la dynastie, commercialisée le 5 mai, celle de la Toyota Auris troisième génération, disponible en version essence 1,2 l et hybride 1,8 l 122 ch ou 2 l 180 ch. Exit le diesel !
Un peu plus loin, la Kia Ceed reprend du service. Abaissée mais plus large, elle bénéficie d’une nouvelle plate-forme, d’un moteur 1,4 l essence 140 ch, d’un diesel 1,6 l ainsi que d’un système de conduite au ralenti élaboré pour répondre aux contraintes de circulation en ville.
L’I.D. Vizzion préfigure la voiture autonome
Volkswagen est déjà passé à la vitesse supérieure. Une façon de se refaire une virginité après le scandale du Dieselgate. L’I.D. Vizzion fait partie d’un programme qui verra surgir une flopée de véhicules électriques à partir de 2020. Dans le sillage de l’I.D. compacte, du SUV I.D. Crozz et du monospace I.D. Buzz, la marque allemande se positionne sur le créneau de la berline avec l’I.D. Vizzion, une familiale électrique à transmission intégrale haut de gamme, pilotée par commande vocale et gestuelle (autonomie annoncée 665 km), faisant la part belle à l’intelligence artificielle. Une voiture qui interprète vos envies, pense et agit pour vous, c’est bien. Que reste-t-il du plaisir de conduire ? Apparemment rien. À voir si le client mordra à l’hameçon.
Chez Seat, on demeure dans le concret. L’accueil chaleureux réservé à l’Ibiza coïncide avec la création d’une marque sœur baptisée Cupra. Un nom qui n’est pas inconnu des amateurs de sensations fortes. Seule différence, Cupra sera désormais, à l’image d’Abarth chez Fiat, une marque à part entière. Le porte-drapeau de la sportivité à la mode ibérique. L’Ateca Cupra (encore un SUV !) inaugure la série, qui se poursuivra avec la nouvelle Léon lancée l’an prochain.
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