Dans le domaine de la nutrition, « l’activité physique et l’alimentation sont indissociables », souligne le Dr Frédéric Depiesse (médecin du sport). L’impact de l’activité physique sur la santé osseuse et sur la fonction musculaire est bien connu. Par exemple, le risque relatif de fracture du col diminue de 6 % pour chaque heure de marche par semaine et jusqu’à 41 % pour 4 heures hebdomadaires par rapport aux sujets qui ne marchent qu’une heure. Comme le rappelle Véronique Rousseau (diététicienne-nutritionniste, INSEP), les modifications métaboliques qui apparaissent au cours de l’exercice doivent être corrigées en post-effort. « La quantité et la qualité des apports alimentaires et hydriques sont des facteurs clés de la récupération du sportif ». La perte de protéines à l’effort est majorée en cas de réserve en glycogène musculaire insuffisante et de fortes sollicitations musculaires. Les besoins protéiques dépendent notamment du poids du corps et évoluent en fonction des phases d’entraînement. L’alimentation n’arrive pas toujours à les couvrir. Comme chez le sédentaire, « une consommation quotidienne d’aliments sources de protéines de haute valeur biologique est obligatoire chez le sportif » : viande, le poisson et œufs (2 portions par jour) et laits et produits laitiers (3 à 4 portions par jour). « Tous les laitages n’apportent pas la même quantité de protéines pour 100 g », indique Véronique Rousseau en précisant que « le lait est un aliment de base de la récupération du sportif ».
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