Marcus Miller
Officiellement désigné Artiste de l’Unesco pour la paix, devenant ainsi le porte-parole du projet de la « Route de l’esclave », le bassiste (électrique) va écumer les festivals de jazz de l’été à la tête de son « Renaissance Tour ». Composée uniquement de jeunes musiciens, sa nouvelle formation présente un nouveau répertoire tout en conservant l’esprit de celui qui fut son mentor, Miles Davis (Samois-sur-Seine le 26 juin, Orléans le 28, Vienne le 29, Juan-les-Pins le 20 juillet, Patrimonio le 22).
Chick Corea
Le claviériste (électrique et acoustique) fut un acteur des premières heures du jazz-rock et du jazz fusion, voici plus de quatre décennies, au côté du grand Miles. Il vient de signer un nouvel album, « The Vigil » (Concord/Universal), dans lequel il se réinvente tout en revenant à ses amours musicales binaires (Orléans le 27 juin, Vienne le 30, Paris-La Défense le 6 juillet, Nice le 11, Marseille le 18, Saint-Émilion le 19).
Wayne Shorter
Le grand saxophoniste (ténor et soprano) et compositeur fêtera ses 80 étés en août prochain à la tête de son indéfectible et excellent Quartet, qui permet à ce géant du jazz moderne de poursuivre son travail exploratoire unique (Juan-les-Pins le 16 juillet, Marseille le 23).
George Benson
À 70 ans, le crooner collectionne les tubes et les récompenses aux Grammy Awards. Guitariste, il est l’un des héritiers directs du merveilleux Wes Montgomery. Il vient de publier un CD en hommage à Nat King Cole, « Inspiration – A Tribute to Nat King Cole » (Concord/Universal), et reste une icône du jazz vocal et instrumental (Nice le 12 juillet, Vienne le 13, Marseille le 27).
Chick feat Nile Rodgers
Avec son groupe, Nile Rodgers est l’un des derniers représentants du disco funk encore en activité, dont les tubes – « Le Freak », « Everybody Dance » – ou ceux composés pour d’autres (« Like a Virgin » pour Madonna, « Let’s Dance » pour David Bowie) résonnent dans toutes les têtes depuis des décennies. Leur credo : transformer les gradins en dance floor. Chaud devant (Orléans le 26 juin, Vienne le 8 juillet, Marseille le 20, Saint-Émilion le 21, Sète le 2 août).
Ben Harper et Charlie Musselwhite
Ou la rencontre entre deux générations. D’un côté, un guitariste-chanteur aux influences multiples (rock, reggae, blues, folk), de l’autre un bluesman et harmoniciste culte du Mississippi. Embarquement immédiat pour un voyage au cœur de la « musique du diable » (Vienne le 5 juillet, Nice le 9).
Cecile McLorin Salvant
Sa victoire au prestigieux concours Thelonious Monk, dans la catégorie « jazz vocal », a ouvert de nombreuses portes à cette jeune et talentueuse jeune femme qui se revendique de ses vénérables aînées vocales et dont le dernier CD, « Woman Child » (Emarcy/Universal), est le meilleur témoignage (Samois le 29 juin, Vienne le 9 juillet).
Kellylee Evans
Comme Cecile McLorin Salvant, la jeune chanteuse canadienne a été lauréate du concours Thelonious Monk. Mais elle s’est inspirée des musiques urbaines actuelles pour réaliser un étonnant mélange entre jazz, hip hop, soul, funk et groove (Samois le 30 juin, La Défense le 1er juillet, Vitrolles le 7, Nice le 10).
Youn Sun Nah
En l’espace de quelques années, la chanteuse sud-coréenne est devenue une des artistes majeures du jazz vocal actuel, grâce à des interprétations uniques et ascétiques de certains standards, aussi bien du jazz que du rock ou de la musique populaire. Un voyage dépaysant et toujours délicat (Strasbourg le 4 juillet, Nice le 10, Vienne le 12, Marseille le 26).
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