Inauguré au début du XXe siècle à Moscou, le musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine possède une collection d’art graphique riche de plus de 350 000 gravures et 27 000 dessins. La Fondation Custodia (rue de Lille), qui se veut « la maison de l'art sur papier » en France, permet de découvrir 200 dessins européens et russes datant du XVe au XXe siècles, certains jamais montrés en Europe, présentés de manière chronologique et par école.
Renaissance allemande (« Putti, danseurs et musiciens », dessiné par Dürer lors de son séjour en Italie) et italienne (« Érudit dans son cabinet de travail » de Carpaccio, « Études de têtes » du Parmesan). XVIIe siècle avec Poussin, Rembrandt (croquis rapide d’une étude de femme), Rubens (« Centaure vaincu par l’amour », réalisé lors de son séjour à Rome d’après la sculpture qui venait d’être exhumée et qui n’avait pas encore été restaurée). XVIIIe français avec une « Jeune femme endormie » très achevée de Boucher, une « Attaque » au lavis et à l’encre d’une très grande puissance de Fragonard, un dessin préparatoire de David pour les « Sabines » aujourd’hui au Louvre.
Romantisme allemand avec Caspar David Friedrich. XIXe avec Renoir, Degas, Odilon Redon, Moreau. Avant-garde européenne, Klee, Marc, Picasso, Chirico avec « le Poète consolé par sa muse » et Matisse avec « la Danse ». Les Russes Tatline, Kandinsky, Malevitch.
Ce ne sont pas tant ces noms prestigieux que le choix des dessins qui font la richesse de cette exposition. Une visite agrémentée d’un livret gratuit qui documente chaque dessin.
Jusqu'au 12 mai, www.fondationcustodia.fr
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