* Journaliste multicartes, Jean-Louis Lemarchand a écrit un court livre, « Ce jour-là sur la planète jazz » (Alter Ego Éditions, collection « Jazz Impression », 105 p., 12 euros), qui pourrait ressembler à un récit de voyage à travers le jazz, ponctué de multiples escales, semblables à des nouvelles. La première commence le 6 mars 1913 à San Francisco, quand le mot jazz est employé pour la première fois dans un quotidien, et la dernière nous emmène en 2012 à l’Olympia pour une rencontre entre deux géants du jazz, Ahmad Jamal et Yusef Lateef. Entre-temps l’auteur, au travail essentiel, alerte et parfois plein de malice, s’arrête sur la place Rouge avec Benny Goodman, à Toronto avec Charlie Parker et Dizzy Gillespie, avec John Coltrane à l’Olympia, à la Fondation Maeght avec Albert Ayler, ou encore évoque l’ouverture du club le New Morning à Paris au printemps 1981. Un sympathique voyage dans les souvenirs de la planète jazz.
* Avec « British Rock - 1956-1964 : Le temps des pionniers » (Le Castor Astral, 432 p., 24 euros), Christophe Delbrouck nous entraîne dans une toute autre odyssée, celle de ce fameux rock anglais qui a révolutionné et bouleversé la planète musique voilà près de six décennies. Ce premier tome est partagé en quatre chapitres principaux : les fonts baptismaux et le déclic amorcé entre les années 1956-1960, la genèse des Beatles, puis celle des Rolling Stones et du Merseybeat, et, enfin, la Beatlemania et l’arrivée d’Eric Burdon, des Kinks et autres groupes au début des années 1960. L’irrésistible et inexorable explosion du rock d’outre-Manche qui allait ensuite envahir les États-Unis puis la planète entière. Une belle aventure à (ré)découvrir.
* L’aventure des Haricots Rouges dure depuis près d’un demi-siècle. Cinquante ans qu’ils sont, contre vents et marées, les ambassadeurs d’un jazz Nouvelle-Orléans à la française, qu’ils réjouissent les amateurs du vieux style et qu’ils distillent légèreté, joie et bonheur. Dans « French Melodies » (CD Frémeaux & Associés), ils reprennent une recette qui fait toujours mouche : adapter des standards de la chanson française en jazz, tout en poussant la chansonnette. De « Dominique » à « la Javanaise » en passant par « Je n’aurai pas le temps » ou « la Musique que j’aime ». Une recréation pleine de bonne humeur, jubilatoire et particulièrement généreuse. Surtout en ces temps de crise !
* Bill Frisel est une icône de la guitare. S’il est considéré comme faisant partie intégrante du jazz, il flirte depuis bien longtemps avec le rock (il était en duo Marianne Faithfull ce printemps au New Morning), la pop, le folk, le blues, la country music, le répertoire américain, voire la musique classique. Deux aspects récents de son travail : « Big Sur » (Okeh/Sony Music), un CD impressionniste qui dépeint la Californie, ses espaces et ses côtes, le tout sur fond de folk et de country-rock ; et « The Disfarmer Project » (La Huit), un DVD qui rend hommage au photographe des années 1930, Mike Disfarmer, à travers des classiques du répertoire américain et du blues, le tout augmenté d’un concert enregistré à Banlieues Bleues en 2011.
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