Si les géants du high-tech se bousculent pour vendre leurs services, leurs approches sont différentes : alors que le Chinois Huawei va se lancer à l’assaut de l’Europe, le Coréen Samsung met le paquet pour faire évoluer sa technologie Bixby, encore insuffisante (elle parlera français l’année prochaine), tandis que Microsoft limite toujours Cortana à sa plateforme Windows (en français sur Windows 10) et qu’Apple reste dans le Premium et refuse de partager son Siri avec d’autres constructeurs.
En revanche, les enceintes équipées d’Alexa d’Amazon et de Google Assistant couvrent de larges besoins. Élire l’une plutôt que l’autre dépend de l’écosystème dans lequel on est déjà le plus investi (téléphone, montre, télévision…) et de l’usage de l’enceinte que l’on entend privilégier : écouter de la musique, répondre à des requêtes et des questions variées ou encore contrôler son domicile via des appareils connectés.
Les deux assistants offrent une bonne compatibilité avec des services et produits tiers ; avec une légère avance pour Amazon sur la maison connectée, tandis que Google Assistant répond plus souvent aux questions directement, sans faire appel à un partenaire. Leurs compétences sont proches. Et ils sont tous les deux intégrés dans des enceintes dont les micros sont de qualité, ce qui est important pour la compréhension des requêtes. Ne pas oublier à ce propos que l'un et l'autre ont leur micro branché en permanence, même s’ils ne transmettent qu’en entendant « Alexa » ou « Dis Google », à charge aux utilisateurs de les désactiver manuellement.
Le son et les connexions
Les amateurs de musique se tourneront volontiers vers le HomePod d’Apple (349 €), une enceinte au son juste et puissant, mais cela implique de se cantonner à Apple Music (sauf à passer par le biais d’AirPlay). C’est la phrase « Dis Siri » qui déclenche l'activation du micro.
À ne pas négliger Echo Dot (59,99 €), l’appareil Echo le plus populaire d’Amazon, dont la troisième génération permet notamment de jouer de la musique (Amazon Music, Spotify, Deezer) en multiroom.
Enceinte compacte et épurée aux finitions de belle qualité, la première à être entrée en France et à avoir fait parler Google Assistant dans la langue de Molière, Google Home (149 €) se distingue par sa convivialité et par son intelligence. Car en plus d’être propulsée par la mine de connaissances qu’est le moteur de recherche de Google, elle peut piloter les différents équipements de la maison, bénéficie d’un son correct et a la capacité de mémoriser des données et de créer des rappels.
Et pourquoi ne pas se lancer dans l’aventure avec un Google Home Mini (59 €), plus petit et moins puissant que son aîné, mais qui donne accès à toute la puissance de Google Assistant : informations en temps réel, services de streaming musicaux, lien avec les appareils connectés (Chromecast, luminaires, thermostat, prises), tâches quotidiennes (alarme, liste de courses, agendas) ?
Présenté comme une « version améliorée » de l’Amazon Echo de deuxième génération, l’Echo Plus (129 €) a gagné plusieurs fonctionnalités (dont un hub Zigbee intégré qui simplifie la configuration des appareils connectés compatibles) et une reconnaissance vocale plus fine (aussi performante que celle du Google Home). Si le son est encore perfectible, il est acceptable. Un autre de ses intérêts est d’être évolutive et de permettre d’intégrer d’autres appareils au fil du temps.
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