Les tablettes et le reste

La guerre des tablettes...

Absent du salon (comme de tous les salons), Apple s’est fait remarquer (comme à son habitude) en interdisant à la très attendue Galaxy Tab 7.7, par voie de justice, pour copie, de parader plus de quelques heures sur le stand de Samsung. L’iPad est bien gardée face à une concurrence de plus en plus exacerbée.

Comme cette Galaxy Tab 7.7, hyperfine et légère (7,9 mm, 335 g), avec un écran de 7,7 pouces (résolution de 1 280 x 800 pixels), un processeur double cœur cadencé à 1,4 Ghz, la dernière version d’Android et une autonomie de 10 heures en mode vidéo. Sans oublier un appareil photo de 3 mégapixels, une caméra frontale de 2 mégapixels pour la vidéoconférence et des connectiques Bluetooth, Wi-Fi et 3G+. Elle sera disponible en versions 16, 32 et 64 Go.

Plus fine encore (7,7 cm) et plus légère (558 g), l’AT200 de Toshiba, qui tourne aussi sous Android, dispose d’un affichage 10,1’ pouces (1 280 x 800 pixels) et d’un processeur cadencé à 1,2 GHz. Elle peut accueillir jusqu’à 64 Go d’espace de stockage interne, extensible par port micro SDHC, et elle possède en façade un APN 2 mégapixels et un deuxième APN de 5 mégapixels au dos. Elle embarque les connectivités sans fil Wi-Fi et Bluetooth et un port micro-HDMI. Sa commercialisation est prévue pour le dernier trimestre en Europe.

Quant à Sony, il joue sur tous les tableaux. Pour un usage de salon et une utilisation de longue durée avec une moindre fatigue, il a exposé la Sony Tablet S avec un écran de 9,4 pouces et une fonction télécommande universelle, au moyen d’un émetteur infrarouge et d’une application appropriée. Une fonction « Throw » permet de lancer la lecture de contenus multimédias sur des dispositifs connectés DLNA (téléviseur, home cinéma ou chaîne Hi-Fi) et une station d’accueil optionnelle permet d’en faire, au repos, un cadre numérique. La tablette sera disponible le 1^er octobre, à partir de 489 euros.

Destinée à un usage nomade, la Sony Tablet P est conçue avec un double écran de 5,5 pouces avec clapet que l’on associe ou sépare à son gré et qui se replie comme un livre de poche. Avec un poids plume de 370 g elle permet de naviguer sur Internet, de communiquer avec des amis ou d’écouter de la musique tout en tapant du texte à l’aide du clavier tactile plein écran (13,9 cm). On l’attend en novembre à 599 euros.

… et celle des images

A l’IFA, la qualité des programmes importe moins que celle des images. Le public s’est pressé sur le stand de Toshiba, encore, qui a présenté le premier écran 3D sans lunette en grande taille : 139 cm de diagonale (55’’). Le 55ZL2 affiche une résolution 4 fois supérieure au Full HD (3 840 x 2 160) et offre une expérience 3D qui peut être partagée par 9 spectateurs simultanément. Il sera vendu courant décembre pour un prix tournant autour des 8 000 euros.

Cependant, les fabricants n’ont pas tous cédé aux sirènes de la 3D et ne sont pas tous entrés dans la guéguerre des lunettes actives (qui embarquent de l’électronique dans leur structure) ou passives, qui est actuellement le terrain où s’affrontent la majorité des marques.

C’est ainsi que Sharp, pour que vous ne perdiez pas une seconde de votre émission préférée, a réinventé la télé portative. Elle pèse un peu moins de 4 kg, elle est équipée d’un trépied intégré et on la transporte grâce à une poignée fixée en haut de l’écran. Pas question évidemment de trop s’éloigner des flux qui lui parviennent en wireless HDMI ! L’Aquos Wireless Lifestyle est doté d’un écran HD 20’’ avec une résolution 1366 x 768, rétro-éclairage LED et taux de contraste 400.000.1. Son lancement est prévu dans les prochains mois, à un prix inférieur à 1 000 euros.

Et LG a dévoilé sa nouvelle télé tactile, la PZ850 ou Pentouch TV, car elle se présente comme un plasma qu’il est possible d’utiliser avec un stylet pour écrire, dessiner et contrôler l’intégralité du système. Le fabricant propose quelques applications, dont des jeux encore en nombre réduit mais qu’il devrait étendre dans le futur. L’appareil est en phase de commercialisation aux prix de 1  500 euros pour le 50 pouces et de 2 000 euros pour le 60 pouces.

Remarqué sur les stands

Trois fois l’ultrabook : si les tablettes ont le vent en poupe et si l’on constate, mobilité oblige, un déclin de l’ordinateur même portable, des fabricants se sont emparés du concept imaginé par Intel, d’un ultraportable au châssis ultrafin, au démarrage superrapide et à l’autonomie qui dépasse 5 heures. Ce sont les caractéristiques de l’ultrabook, dont trois nouvelles machines ont été dévoilées à l’IFA dans le but de damner le pion au Macbook Air... d’Apple évidemment. Toshiba est encore dans la course avec le Portege Z830 (13,3 pouces, moins de 1,6 cm d’épaisseur, 1,12 kg, 700 euros), avec l’Acer Aspire S3 (13,3 pouces également, 1,3 cm d’épaisseur, 1,4 kg, 800 euros) et le Lenovo IdeaPad U300S (13,3 pouces encore, 1,4 cm d’épaisseur, 1,3 kg, 999 euros).

Un vidéoprojecteur avec station d’accueil : malin, le nouveau projecteur MG-850HD d’Epson intègre une station d’accueil qui permet de connecter directement iPod (touch ou nano), iPhone ou Ipad. On peut également connecter un lecteur de DVD ou de Blu-ray, un ordinateur ou une console de jeux, grâce aux entrées VGA et HDMI. L’appareil, qui offre une luminosité élevée de 2 800 Lumens et un taux de contraste de 3 000:1, dispose de deux haut-parleurs de 10 Watts. Il sera disponible au mois de novembre pour 699,50 euros.

Une souris-scanner : sa commercialisation est imminente et son prix devrait avoisiner la centaine d’euros. Il s’agit de la LSM-100 Scanner mouse du constructeur LG, qui se présente comme une souris filaire classique mais qui, par simple pression d’un bouton, se transforme en scanner. Elle enregistre des données sous plusieurs formats et peut scanner des documents allant jusqu’à la taille A3 (29,7 x 42 cm), tout texte scanné étant susceptible d’être immédiatement édité sous Word.