IL Y A DÉJÀ quinze ans que le CRV a débarqué en Europe. Depuis, le cercle de ses fans s’est agrandi. Preuve qu’il demeure une valeur sûre. Produit à Swindon (Angleterre), il revient sur le devant de la scène, plus ambitieux que jamais. S’il conserve la base technique (châssis, moteur, boîte) de son prédécesseur, il s’en distingue par la présentation extérieure et intérieure. Et, surtout, il est livrable en deux roues motrices, ce qui n’était pas le cas auparavant.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Cette version n’est en effet couplée qu’avec le moteur essence 2 l, 155 ch en boîte manuelle. La marque japonaise a promis de rectifier le tir cette année. Avant l’été, elle déclinera un 4X2 Diesel 1,6 l, 120 ch, 94 g, transposition de celui monté sous le capot de la Civic. Conclusion, il est urgent… d’attendre. Au moins pour ceux qui ne jurent que par le gazole.
Pour les férus de technique, signalons que le CRV est équipé d’une transmission intégrale électronique, non permanente, plus légère de 16,5 kg. Ce lui permet de gagner 2,5 g de C02.
Si on le replace dans son contexte, le CRV est loin de faire pâle figure en termes de comportement routier, d’insonorisation et d’agrément de conduite. Grâce à sa suspension bien étudiée, à la précision de sa boîte et à sa direction réactive, il se hisse au niveau des meilleurs.
En fait, il faut surtout l’envisager comme une grosse berline surélevée, voire un break généreux, plutôt que comme un SUV ou 4X4 pur et dur. Plus court que le précédent (moins 5 cm), moins haut (moins 3 cm), plus large (3 cm), il a vu son seuil de chargement abaissé de 25 mm.
Son vaste coffre, modulable en un tour de main, et son hayon motorisé en font un compagnon accort. On en veut pour preuve la longueur de chargement portée à 1,57 m. Un bonus de 140 mm par rapport à l’ancienne version.
Au chapitre équipements, le CRV Confort (premier niveau) offre les jantes alliage 17 pouces, la climatisation régulée électronique séparée, un volant multifonctions, une banquette rabattable 60/40, le contrôle électronique de la trajectoire, l’aide à la stabilité au remorquage, l’assistance au démarrage en côte, le régulateur-limiteur de vitesse, le stop/start (exclusivement avec la boîte manuelle) ainsi qu’un système audio CD compatible MP3.
En conclusion, on dira que le CRV est un élève appliqué et animé par un esprit de famille qui l’honore. La qualité moyenne des plastiques, les coloris intérieurs et le dessin de la planche de bord ne plaident malheureusement pas franchement en sa faveur. Sur ces différents aspects, le Mazda CX 5 n’est plus en phase avec son époque.
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