TOYOTA tient ses promesses. Quasiment un an jour pour jour après le lancement de la nouvelle Yaris essence et Diesel, la marque japonaise propose une version « full hybrid », dérivée de l’Auris HSD (Hybrid Synergy Drive).
Ce lancement marque une étape importante dans le cycle de développement de produits hybrides proposés par Toyota (Prius puis Auris). De par sa taille, la Yaris émarge en effet dans la catégorie des citadines, même si elle est tout à apte à affronter les voyages au long cours.
Pionnier en matière d’hybridation, Toyota maintient donc le cap. À l’inverse de la Zoe (tout électrique) qui sera l’une des stars du Mondial organisé à la rentrée, la Yaris Hybride associe un moteur essence thermique 1,5 l (celui de la Prius II reconfiguré), un package moteur électrique, boîte-pont, inverseur, et un bloc batterie plus léger et compact.
Pour les ingénieurs de Toyota, le défi consistait à loger cet ensemble sans obérer le volume disponible pour les passagers et le coffre. Pari gagné. Le bloc essence a ainsi été raccourci de 50 mm, allégé de 17 kg par rapport au 1,8 l des autres HSD. La batterie, logée sous le siège arrière, accueille 120 modules reliés en série au lieu de 168 sur l’Auris. Résultat de ce savant dosage, un encombrement réduit de 20 % et 11 kg de moins sur la bascule.
Qui dit gain de poids dit consommations et rejets revus à la baisse. Avec une moyenne (constructeur) de 3,5 l (il faut en fait plutôt tabler sur un bon 4 l), des rejets de 79 g et des NOx ou particules réduites à l’état de cendres, la Yaris hybride répond aux exigences du moment en matière de dépollution.
Le fonctionnement est simple et n’implique aucune intervention directe du conducteur. À l’arrêt, le moteur essence se coupe instantanément. Au démarrage et sur les régimes bas ou moyens, la voiture utilise l’électrique. En roulage normal, la répartition de puissance entre thermique et électrique s’ajuste en continu. Précision importante, on ne roule en électrique pure que pendant deux kilomètres.
En fait, l’efficacité d’une Yaris hybride dépend de la faculté du conducteur à maîtriser ses pulsions. Sans cette discipline, point de salut. La conduite d’une voiture hybride impose des contraintes parfois difficiles à supporter. En cas d’incompatibilité, mieux vaut dériver sur le Diesel 90 D4-D, dont le quatre cylindres a largement fait ses preuves. Malgré ses 50 kg de moins, la Yaris D4-D ne peut malgré tout rivaliser avec sa sœur hybride pour tout ce qui touche aux rejets et au coût d’entretien supposé. C’est évidemment ce qui fait l’intérêt de cette dernière, à condition, répétons-le, d’être animé d’une forte conscience écologique.
Dans la colonne profits, le D4-D affiche une autonomie et des consommations intéressantes. Il procure en outre de meilleures sensations. Un avis personnel qui ne demande qu’à être contredit. Pour sa Yaris hybride, Toyota annonce 1 000 km avec un plein de 36 l. Des chiffres théoriques, sujets à variations.
Hybride ou Diesel, pourquoi pas essence, le match est engagé. Quelle que soit la formule retenue, la Yaris, fabriquée en France, reste une exception. Elle est la seule à décliner les trois modes d’énergie. Un atout maître à l’heure où la concurrence se fait de plus en plus féroce. À titre d’information, Toyota espère réaliser 20 % des ventes de Yaris en Europe avec son hybride.
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