Les breaks mal fagotés et sous-équipés, plus personne n’en veut. Les Shooting Brake, Combi, SW, Tourer ont pris le relais. Fortement concurrencés par les SUV et les crossover, les breaks modernes revendiquent leur appartenance au monde du haut de gamme. La Classe CLA 4Matic de Mercedes porte témoignage de cette évolution.
La Talisman Estate place le curseur un cran en dessous. Plus précisément au niveau de la Peugeot 508 SW. En fait, elle navigue entre deux eaux. Break de luxe dans sa version Initiale Paris (R-Link 2, technologie Multi Sense, 4 roues directrices et suspension pilotée), elle se mue en honnête serviteur de la cause familiale nantie de motorisations plus modestes, en l’occurrence les dCi 110 et 130 ch.
D’elle, on dira donc qu’elle cible large. Renault, en quête de notoriété dans le secteur très prisé du Premium, tient en tout cas un bel outil de propagande. Contrairement à la plupart des breaks du marché, la Talisman Estate conserve, au centimètre près, les mêmes dimensions que la berline, y compris l’empattement. L’écart se situe au niveau du porte-à-faux arrière (+ 16 mm).
Entre la berline et l’Estate, le bonus est minime. Sauf que la garde au toit à l’arrière progresse de 32 mm pour atteindre 886 mm. Cette particularité, liée aux modifications de carrosserie, lui permet de se distinguer de sa grande sœur. À l’arrière, les passagers de grande taille apprécient.
Le seuil de chargement fixé à 571 mm, la hauteur mesurée à 736 mm ainsi que la largeur maxi d’entrée de coffre (1 075 mm) facilitent grandement les opérations de chargement et de déchargement. Un tendelet réglable couronne ces prestations.
Renault propose également un hayon motorisé à ouverture programmable dont l’ouverture peut s’effectuer par simple approche du pied sous le bouclier. Ce système est inscrit de série au menu de la version Initiale Paris mais au catalogue des options en définition Intens. Et pour en bénéficier, il faut passer par la case pack, laquelle inclut la caméra de recul et le détecteur d’angle mort. Coût de l’opération 1 470 euros. Un peu cher, surtout quand on ajoute le crochet d’attelage mobile antilouvoiement facturé 1100 euros.
Bon comportement
Sur route, le diesel 130 ch couplé à la boîte double embrayage EDC 6 rapports remplit honorablement son office. Si l’on prend en compte le supplément de poids (environ 50 kg), le bilan est plutôt favorable au plan du comportement. Avec le moteur 110 ch, cela demande confirmation.
Quelques phénomènes de patinage se font parfois jour lors de l’enclenchement du rapport supérieur avec la boîte double embrayage. La réduction drastique des cylindrées imposée par le législateur a le mérite de faire baisser les rejets de C02 mais elle a aussi des effets plus ou moins pervers, dont Renault n’a pas l’exclusivité.
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