Après des inédits de Charlie « Bird » Parker, des archivistes, parmi lesquels Michael Cuscuna (cofondateur du label Mosaic), viennent d'exhumer plus de deux heures d'enregistrements inédits de Miles Davis, regroupés au sein d'un coffret de 3 CD intitulé « Freedom Jazz Dance : The Bootleg Series vol. 5 » (Columbia/Legacy/Sony Music). Cette parution coïncide avec le 50e anniversaire de « Miles Smiles », un des albums phares du légendaire trompettiste, alors aux commandes de son deuxième grand quintet, tout aussi légendaire : Wayne Shorter (saxe-ténor), Herbie Hancock (piano), Ron Carter (contrebasse) et Tony Williams (batterie).
Est ainsi proposée l'intégralité des bandes gravées pour trois albums (outre « Miles Smiles », « Nefertiti » et « Water Babies »), grâce auxquelles l'auditeur pourra se plonger dans les répétitions, les conversations de studio et les multiples prises alternatives (partielles et complètes). Cependant, tout aussi complet et essentiel qu'il soit, ce coffret, cinquième de la série, jusqu'à présent consacrée à des enregistrements en direct, fera surtout plaisir aux inconditionnels du trompettiste, à la recherche du toujours plus historique.
Deux pianistes iconiques
Après la parution l'an dernier de l'intégrale de l'incontournable « The Complete Concert By The Sea » (1955) donné par Erroll Garner, nous voici, avec « Ready Take One », (Legacy/Sony Music) en présence de 14 titres inédits, dont six compositions originales, interprétés par célébrissime pianiste en studio entre 1967 et 1971. À ses côtés figurent ses accompagnateurs habituels, qui formaient ses divers trios : Jimmie Smith ou Joe Cocuzzo (batterie), Ernest McCarty Jr., Ike Isaacs ou George Duvivier (contrebasse) et Jose Mangual (percussions).
On retrouve dans cet album les thèmes de prédilection du leader (avec le célébrissime « Misty »), y compris deux reprises absolument étonnantes de « Caravan » de Duke Ellington et un standard de Cole Porter, « Night And Day ». Plus quelques bribes de conversations de studio pour les fans. Des moments exceptionnels d'un swing joyeux et renversant, créés par un pianiste autodidacte qui avait su fasciner et séduire grâce à un style débridé aux références jazz multiples.
En 1961, à l'invitation d'Europe n°1 et du tandem Frank Ténot-Daniel Filipacchi (« Pour ceux qui aiment le jazz »), Thelonious Monk est de passage à l'Olympia de Paris lors de sa première véritable tournée européenne. « 16 avril 1961 - Thelonious Monk » (Collection « Live in Paris »/Frémeaux & Associés) est un double CD qui restitue le concert donné ce soir-là par un pianiste alors à l'apogée de son art et de la création de compositions qui vont rapidement devenir des standards du jazz moderne. Entouré de son quartet, où figure notamment Charlie Rouse (saxe-ténor), il dévoile des trésors mélodiques, harmoniques et rythmiques inattendus. Un génie hors du commun.
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