LE 50e ANNIVERSAIRE de la création des Rolling Stones est l’occasion de la parution de plusieurs livres sur le « plus grand groupe de rock du monde » encore en activité. « The Rolling Stones - Photobiographie 1962-2012 » (Fetjaine, 224 pages, 29,90 euros), de François Plassat, retrace en près de 350 clichés (photos de Getty Images), dont certains rares et inédits, le demi-siècle d’existence de ce groupe emblématique du rock anglais qui continue de nourrir l’imaginaire. Cette rétrospective du tandem Mick Jagger/Keith Richards et de leurs complices, Brian Jones (1942-1969), Charlie Watts, Ian Stewart (claviers, 1938-1985), Bill Wyman, Mick Taylor et Ron Wood, permet de se replonger dans des années et surtout des décennies où tout était permis, offert et possible. Depuis les débuts de ces jeunes gens, grands amateurs de blues et de jazz, dans les clubs de Londres et de Grande-Bretagne, jusqu’aux mégaconcerts des stades du monde entier. Outre une superbe iconographie, le livre propose pochettes de disques, affiches, articles et de très nombreux autres documents des différentes époques des Stones. Cinquante ans de la belle et riche histoire du rock anglais.
Et qui se retrouve dans une très amusante bande dessinée intitulée « The Rolling Stones - De Dartford à Satisfaction » (La Martinière/Fetjaine, 56 pages, 9,90 euros) sur un scénario de Ceka avec l’intervention de très nombreux dessinateurs. Une BD très agréable à lire, qui raconte plutôt la petite histoire d’un grand groupe et s’intéresse à des caractères bien trempés à travers sept chapitres marquants de leurs débuts.
Coach ou gourou.
Un groupe, qui comme d’autres, doit beaucoup à son producteur, comme l’explique Nicolas Dupuy dans un très livre original, « Take One - Les producteurs de rock » (Castor Astral, 272 pages, 19 euros). L’auteur se penche sur ces coachs, dont certains sont devenus des stars dans le milieu du rock et de la pop, comme Sam Phillips (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis), Phil Spector (George Harrison, John, Lennon, actuellement en prison pour le meurtre d’un mannequin), George Martin (surnommé le cinquième Beatles), Daniel Lanois (U2, Bob Dylan). Voire des gourous qui, souvent dans l’ombre et dans les studios, ont façonné ou aidé à créer des légendes et des mythes des musiques vivantes actuelles. Des héros ou artisans parfois méconnus qui méritent d’apparaître sous un éclairage nouveau.
Les livres sur Miles Davis foisonnent dans les rayons des librairies. Avec « Miles - de A à Z » (Castor Astral, 421 pages, 24 euros), Frank Bergerot, rédacteur en chef de « Jazz Magazine » et déjà auteur du texte principal du catalogue de l’exposition « We Want Miles », à la Cité de la Musique en 2009, livre à l’amateur du trompettiste une sorte de guide. Un guide, et surtout un abécédaire, qui traverse un demi-siècle d’histoire du jazz, de la vie (privée et professionnelle) d’un musicien emblématique et unique qui a transformé à plusieurs reprises le cours de la musique afro-américaine. Ou comment (re)explorer toute l’œuvre d’un génie au caractère très affirmé.
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