De livre, paru en 2005 (Belfond), en film, adapté en 2008 par Marc Forster, voici aujourd’hui « les Cerfs-volants de Kaboul » sous forme de roman graphique illustré par les Italiens Fabio Celoni, auteur reconnu de BD, et Mirka Andolfo, illustratrice. On n’est pas étonné pour un roman qui a été traduit en 54 langues et qui s’est vendu à 23 millions d’exemplaires dans le monde, dont plus de 830 000 en France.
Cette histoire d’amitié et de trahison entre deux frères de lait, dont l’un est le fils d’un riche pachtoune et l’autre celui d’un serviteur issu de la minorité des Hazaras, puis de rachat, nous entraîne du début des années 1970 à Kaboul puis à San Francisco, avant de revenir, trente ans après, dans l’Afghanistan des talibans.
Rappelons que son auteur, Khaled Hosseini, est né à Kaboul en 1965 et qu’il est devenu médecin aux États-Unis où sa famille a obtenu le droit d’asileen1980.
Belfond, 136 p., 19 euros.
Dix ans d’histoire du Web
Est-il possible de parler d’Internet sur papier et de faire de ce non lieu qui a radicalement changé notre vie un livre ? La réponse est oui. L’idée était osée mais les jeunes journalistes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli ont gagné leur pari, en convoquant l’esprit du Net sur le fond comme sur la forme. Il en résulte l’« Encyclopédie de la webculture ».
L’ouvrage explore la culture web telle qu’elle est aujourd’hui, avec ses propres codes, son langage, sa tournure d’esprit, au terme de dix ans de démocratisation. Best-of pour les familiers de cet univers, initiation pour les néophytes, il nous offre, illustrations et graphiques à l’appui et à travers une centaine d’entrées, le pire et le meilleur du Web de la décennie. Cela vaut la peine de le déchiffrer.
Robert Laffont, 255 p., 23 euros.
Il était une fois...
La fin de 2011 nous a apporté deux nouveaux titres de la collection « Contes des sages », ces petits et beaux livres richement illustrés qui sont des cadeaux intemporels.
Les « Contes des sages samouraïs » est une anthologie inattendue constituée par Pascal Fauliot, qui prouve que ces hommes d’élite n’étaient pas que des guerriers mais aussi, souvent, des lettrés. À travers une mise en scène édifiante des grands principes des arts martiaux, de la stratégie, du code de l’honneur, du zen, on y découvre des leçons de vie empreintes de poésie et d’humanisme. Des poèmes, des maximes inédites et des estampes rares approfondissent la vision de cet univers fascinant.
Quant aux « Contes des sages bêtes et animaux impertinents », sélectionnés par Jean-Jacques Fdida, ils nous ramènent au temps où les animaux avaient leur mot à dire et où, avec leurs préoccupations de bêtes, ils jouaient et se jouaient de notre vision du monde avec une profondeur que les hommes ont parfois bien du mal à exprimer.
Seuil, 236 et 139 p., 16,50 euros chaque ouvrage.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
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