La petite Volkswagen en avait assez de passer pour un bonnet de nuit. Trop sérieuse, pas assez glamour. Depuis cinq ans, elle encaisse les reproches sans broncher. Ras-le-bol de s’entendre dire que la Fiat 500 est plus mignonne. On a sa fierté ! Elle s’est donc fait violence. Finies les jupes plissées bleu marine, les corsages blancs et les chignons trop stricts. À la chirurgie esthétique, elle préfère la cosmétologie. Une méthode douce efficace et surtout moins coûteuse.
Capot subtilement nervuré en V, projecteurs et feux de jour à LED, boucliers imposants, insertion des clignotants dans les rétros à boîtier blanc ou noir, diffuseur arrière (TSI 90 ch), gamme de coloris inédite (bleu Adriatique ou Côte d’Azur, rouge corail, jaune Monaco, orange Habanero), toit blanc, noir ou gris, vitres arrière surteintées, jantes orange, stickers latéraux, planche de bord à effet 2D ou 3D, éclairage d’ambiance, support pour smartphone, application gratuite sur Google Play et App Store, connexion bluetooth, écran couleur 5 pouces, système audio « composition phone » ou Beats audio, commandes au volant, caméra de recul, pack visibilité, capteur de pluie de série, allumage automatique des feux, fonction coming home et city break assist, actif entre 5 et 30 km/h fonctionnant à partir d’un capteur laser en charge d’analyser le trafic sur une distance de 10 m : la up!, commercialisée en essence, électrique et GNV pour les collectivités, fait grimper le curseur de plusieurs crans.
En prime, elle s’approprie le 1 1, 3 cylindres TSI 90 ch de la Polo. Souple, étonnement discret, il donne tout son sens à la démarche de Volkswagen, qui souhaite élargir le spectre de sa clientèle.
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